Le Petit Cephalophore

dimanche, juin 24, 2007

"Voici l'Agneau de Dieu" par le père Germain

En cette fête de la Saint-Jean-Baptiste, c'est le père Antoine Germain* qui, lors de sa première messe, a désigné l'Agneau de Dieu à une assemblée nombreuse et priante, qui rendait grâce pour ce nouveau prêtre ainsi donné à l'Église et au monde.

Après la célébration eucharistique, sacrifiant à la tradition de Saint-Denys, les paroissiens, sa famille et ses amis se sont tous retrouvés autour du nouveau pasteur pour le congratuler et partager sa joie, lors d'un apéritif léger offert sur le parvis.


*Antoine Germain, ancien séminariste de Saint-Denys, a été ordonné hier matin, 23 juin, en la cathédrale Notre-Dame, avec onze autres appelés (dont deux anciens camarades de la maison Saint-Denys : Etienne Grenet et Christophe de Lussy).
N'hésitez pas à vous connecter sur :


pour vivre ou revivre cette cérémonie d'ordination et glaner témoignages et informations sur les vocations. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'appel au sacerdoce est sur ce site !

Dominique T.

mardi, juin 12, 2007

Le club Saint-Denys en promenade à Senlis et Ermenonville

Club Saint-Denys au Marais

Mardi 12 juin

Les 26 participants étaient à l'heure, au rendez-vous de 9h45, sur le parvis de notre l'église. Seul manquait l'autobus… qui heureusement n'a eu que quelques minutes de retard.

Visite des vestiges du château royal…

Une heure après, nous étions sur place à Senlis où, avec un guide fort gentil, nous avons commencé la visite du parc et des vestiges du château royal.

Le lieu fut fortifié par les Romains : seize tours de l'époque gallo-romaine subsistent encore.

C'est dans ce château médiéval que Hughes Capet fut proclamé roi de France en 987. Saint Louis fit élever le prieuré Saint-Maurice en 1262.

… suivie par la visite de la cathédrale Notre-Dame…

Les travaux d'érection de la cathédrale Notre-Dame de Senlis (XIIe-XVIe siècle) ont commencé un peu avant ceux de Notre-Dame de Paris. Elle est particulièrement remarquable pour sa période de gothique flamboyant. Mais les sculptures sont hautes…

Le temps passe, et il est l'heure de se restaurer. Le groupe s'étire dans les ruelles étroites de la vieille ville pour se rendre au restaurant.

… et de la Cave des Barbares





La "Cave des Barbares" nous accueille, et c'est réellement une cave que nous atteignons après avoir descendu un escalier assez raide.

Mais une fois installés, les jambes se reposent et nous pouvons prendre des forces pour l'après midi.

Le parc Jean-Jacques Rousseau et les Rêveries…

Après avoir repris l'autobus qui nous conduit à Ermenonville, nous nous sommes engouffrés dans le parc Jean-Jacques Rousseau où nous avons eu un excellent commentaire du gardien de ce parc. Malgré les distances, presque tous les participants ont voulu faire une marche leur permettant d'apercevoir le cénotaphe du philosophe, sur l'Ile aux Peupliers et le Temple de la Philosophie.

Propice aux "Rêveries" cette courte promenade s'est terminée au salon de thé du même nom, où dans un cadre frais et reposant chacun a pu déguster un thé choisi parmi des appellations comme Genmaicha, Lung Ching (puits du dragon), Gyokuro (rosée précieuse). Une petite assiette de gâteaux maison, tous plus bons les uns que les autres, accompagnait le délicieux breuvage.


... et le retour à Saint-Denys

Il était l'heure de rentrer à Paris où nous avons retrouvé, avec un peu de nostalgie, le parvis de Saint-Denys vers 19h45.

Cette belle journée, par l'ambiance, la convivialité entre les participants, le temps, les lieux visités, se termine. Tout a une fin.

Mais vivement la prochaine sortie du Club !
En attendant, vous êtes cordialement invités aux :


"Rencontres d'Amitié"

68bis rue de Turenne

organisées tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois, de 14h à 17h.

Prochaines rencontres :
Vendredi 22 juin et Vendredi 14 septembre

A bientôt !

Jean-René B.

lundi, juin 11, 2007

Fête du Saint Sacrement : dimanche 10 juin


La fête du Saint Sacrement est aussi celle de notre église, dont la chapelle Saint-Jean-Baptiste a été érigée à l'emplacement de l'ancien couvent des Soeurs du Saint-Sacrement.
Notre sacristain, Michel-Marie, qui a le sens de l'à-propos, arbore en cette occasion les couleurs du Pain de vie.

Le traditionnel apéritif a été offert sur le parvis....



... suivi du déjeuner dans les jardins du presbytère.

Tandis que les uns discutent, les autres forment déjà une joyeuse file d'attente pour accéder au buffet où sont offertes salades estivales et charcuteries.

A l'ombre des arbres, de belles tablées...


Le coin des penseurs...










Les pensées s'envolent en fumée...

... les écrits restent
et le Petit Céphalophore remercie ces lecteurs attentifs.





REMARQUE : Vous pouvez agrandir les images par un simple clic gauche, voire les enregistrer dans vos propres fichiers.

dimanche, juin 10, 2007

Juin 2007. L'éditorial du père Quinson


Merci aux enfants du catéchisme qui ont accepté de mettre leurs crayons de couleur au service du Petit Céphalophore.


«Glorifiez Dieu dans votre corps»

(1 Cor., 6, 20)

C’est une des joies de l’existence que ce contact immédiat de nos sens avec ce qui nous entoure. Que serait la vie sans le plaisir des couleurs, des sons, des saveurs, des odeurs ou des sensations tactiles ? Qui de nous n’a pas le souvenir de l’odeur d’une maison, d’un plat cuisiné par sa mère ou d’une forêt après la pluie ? A contrario, nous savons à quel point la perte de l’usage d’un de nos sens est un handicap lourd...

A travers ce ressenti, ce à quoi nous aspirons confusément c’est d’entrer en communion avec le monde, la vie, les êtres. Il y a un dynamisme inscrit dans chacun de nos sens. Ils nous orientent vers une expérience moins visible, moins immédiatement perceptible, qui déjoue les pièges d’une sensualité repliée sur elle-même. Nos sens nous orientent vers une réalité cachée, comme s’ils étaient la manifestation incarnée d’un désir très profond d’accéder à l’épaisseur toujours insaisissable du réel, de son mystère, pour y communier.

La philosophie antique nous a appris que l’esprit humain devait, dans une logique de maîtrise du corps, parvenir à s’élever au-dessus des contingences matérielles pour communier à un monde supérieur. Telle n’est pas la perspective biblique. Non seulement Dieu ne demande pas à son peuple de fuir le monde qu’il a créé, mais c’est lui au contraire qui vient emplir l’histoire humaine de sa présence. Au terme cette présence se fait personnelle : en Jésus habite corporellement la plénitude de la divinité (Col 2, 9). Il ne s’agit plus de tendre à un au-delà du monde créé mais d’apprendre à accueillir la profondeur de ce que nos sens perçoivent. Quand le Christ a surgi, c’est un homme que les disciples ont vu. Mais en cet homme, par la foi, ils ont appris à «voir» Dieu, à «voir» le Père ("Qui m’a vu, a vu le Père", Jn 14, 9). Ce que nos sens cherchaient confusément, Dieu le donne et la foi nous y éduque. En Jésus, l’homme peut enfin découvrir « le mystère caché depuis les origines » et y communier.

La liturgie nous invite à entrer dans la profondeur de ce que nos sens perçoivent. Dans l’eucharistie, c’est le Christ - en son «corps» - que nous recevons en nourriture. Nos sens sont sollicités pour devenir le chemin de notre communion à la source vie. Qu’il me soit permis ici de remercier à nouveau toutes celles et ceux qui contribuent à la beauté de l’église et des célébrations, particulièrement pendant la semaine sainte. Là, nous «touchons» le Christ en sa vie, sa mort et sa résurrection et nous nous laissons « touchés » par lui à travers les signes qui nous sont donnés : les fleurs qui exhalent leur parfum ; les jeux d’ombre et de lumière ; les chants, les lectures et le silence ; la communion sous les deux espèces ; le geste liturgique de paix ainsi que les salutations amicales sur le parvis qui nous redisent que le corps tout entier est engagé dans cette vie nouvelle que nous célébrons.

Oui, nos corps sont un don de Dieu.

Oui, nos sens participent à notre action de grâce.

Oui, l’homme est capable de « goûter » Dieu.

Que l’évocation de ce mystère nous remplisse de joie et de gratitude et illumine notre été !

Père Paul Quinson

Illustration de Margot, CP, qui nous livre ici un très beau portrait du père Quinson.

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A VOS AGENDAS !

Après l'été viendra l'automne et il nous faut déjà songer à
notre rentrée paroissiale.

Elle aura lieu le dimanche 23 septembre.

Sous un soleil radieux,

nous marcherons vers Chartres !

Au programme:

prières,
chants,
pique-nique,
amitié
et eucharistie.

(Les moins sportifs rejoindront les autres par d'autres moyens de locomotion.)

Qu'on se le dise !

Les cinq sens dans la liturgie. Micro-parvis :

"La beauté de la liturgie à Saint-Denys c'est d'abord, pour moi, l'adoration et les vêpres du vendredi soir. Toutes les semaines, cet abandon total et amoureux devant le Saint Sacrement revivifie et approfondie ma relation avec Dieu et ma communauté paroissiale en tant qu'épouse, mère, sœur, amie.

Nous sommes une dizaine à nous retrouver à prier, intercéder, adorer et rendre grâce pour les uns et les autres. Les vêpres avec les séminaristes et les prêtres couronnent toute la semaine de travail, de combats, de joies et d'attentes. Pour ma part, je "recharge les batteries" et me voilà prête à me donner.

Je tiens à remercier tout particulièrement pour toute la saveur des chants et textes du Triduum pascal, couronnée par la veillée pascale (trop courte !) et le bonheur de faire partie d'une famille aux ramifications universelles.

Que soit béni le Nom de Dieu de siècles en siècles !" Françoise

"Personnellement, j'ai beaucoup aimé le voile violet avec l'étoile traversant l'église telle une comète pendant le temps de l'avent. Très réussie, par sa longueur et sa légèreté elle donnait de l'élan à la prière. Merci à ceux qui en ont eu l'idée et qui ont collaboré à sa mise en place (car on ne voyait pas comment tout cela tenait ! ) " Nathalie

"La beauté de la décoration florale, et du soin apporté aux mises en place et harmonies de couleurs (ornements, tentures ...) qui témoignent d'un respect particulier de l'Eglise vers son Dieu trinitaire, au travers d'une liturgie si souvent chahutée !!! Donc Merci et Bravo car la beauté et la sérénité font sortir les "fidèles", les bien- nommés, de la vie quotidienne terre-à-terre. La messe du dimanche est une rupture avec le quotidien pressé : c'est pendant cette heure que l'âme et le corps se ressourcent". Monique

"Mes sens qui sont touchés durant la liturgie ? L'ouïe et la vue, bien sûr : par la musique de l'orgue, et par les chants, puisqu'avec Béatrice, Isabelle et Bertille, nous avons la chance d'avoir de très jolies voix à écouter... et à essayer de suivre. Et aussi la belle voix masculine de notre organiste Yann, qu'on aimerait entendre plus souvent. C'est une vraie chance de profiter de cette musique, même pendant les "petites messes", j'en suis consciente et reconnaissante à chaque fois. Sans oublier le grand privilège de pouvoir profiter de la magnifique chorale de Christopher dans les grandes occasions !
Par la beauté et l'intelligence de la décoration qui jalonne l'année liturgique. Je suis toujours "bluffée" par toutes les idées de notre curé, et par le talent des artistes qui les mettent en scène. Cet appel aux sens est une véritable ouverture sur Le Sens, et cette expression esthétique de la joie, de la pureté, de l'éblouissement ou du recueillement douloureux, de la contrition sont évidemment un vrai soutien dans la prière, une aide pour se recentrer sur l'essentiel. Et pour voir notre église, notre cadre qui vit différemment au rythme des textes et des temps liturgiques. Cela nous réveille, nous éveille et nous élève. C'est aussi parfois le sentiment émouvant (par exemple à Noël avec les étoiles) d'une manifestation visible et festive de notre appartenance à une Communauté. Comme des enfants... de Dieu, que nous sommes."
Marie-Christine

« Nous, on aime bien les grands rassemblements liturgiques, type JMJ, aux chants joyeux, avec des gestes aussi qui aident à prier, que l’on ne retrouve pas trop ici. C’est pourquoi, parfois, on va avec d’autres jeunes dans des paroisses de communautés charismatiques. Ici, c’est plus traditionnel. Les chants sont, non pas classiques, mais pas pour les jeunes. La décoration de l’église, en revanche, c’est bien, avec ces tentures en fond de chœur. »
Marion et Gabrielle, 19 et 17 ans

« Je suis assez sensible aux chants, à la décoration, aux fleurs…, aux odeurs des fleurs, même, tout ce qui passe par les sens de notre corps. Nos sens ouvrent notre corps, pour faire de nous un lieu de passage de l’Esprit, un lieu de la relation que l’on peut avoir avec Dieu. Et ici, je suis comblé. Je me souviens par exemple, à Pâques, des deux bouquets de part et d’autre de la croix, aussi frappants, bouleversants, qu’une homélie, une parole. » Jacques

« À Saint Denys, les chants, joyeux et enlevés, nous portent pour entrer dans la prière, De même, tout le cérémonial déployé par ceux qui célèbrent l’eucharistie, cela me touche. Et puis, il y a de belles inventions scénographiques. Comme l’année où des panneaux, texte et image, illustraient les Béatitudes. Ou encore les mises en scène d’Avent, de Carême …, qui nous mettent sur le chemin des fêtes liturgiques. Tout cela participe à l’ambiance et au dynamisme de la communauté de la paroisse, que je ressens depuis deux ans que je suis arrivée dans le quartier. » Geneviève

"Le plus beau à la messe, c'est la communion d'amour entre les fidèles. La présence des séminaristes qui apporte un vrai recueillement. Sans oublier la voix des chanteuses, la décoration florale qui reste après un mariage, les tentures de couleur accordées au calendrier liturgique et la liturgie elle-même, bien sûr!" Philippe

Photo : la nef et les trois voiles blanches du temps pascal.

L'OUIE

La musique dans la liturgie

atrice, chanteuse lyrique : « Être la moins présente possible, en essayant d’être transparente, afin, avec beaucoup de joie, que ma voix se fonde dans la musique, au service de la liturgie : pour animer les chants, je me concentre sur le fait que je suis dans l’assemblée, au cœur de la messe, même si c’est pour soutenir et entraîner cette assemblée en captant des regards. Je ne me sens pas directive, en tout cas je ne souhaite pas l’être et prendre trop de place. La relation avec l’orgue rassure. J’aime la présence de l’orgue qui apporte la solennité et un ancrage dans la tradition. De temps en temps quand il n’y a pas d’orgue cela crée un vide… L’assemblée doit alors, plus encore, passer outre ses réserves ou sa timidité propres à notre culture. La messe est bien plus que la beauté d’une liturgie dont nous serions les consommateurs, c’est le temps fort d’une communauté. Aujourd’hui je perçois la liturgie comme un cheminement, depuis la messe festive avec ses joyeux canons que j’ai connue enfant, jusqu'à la célébration aux chants sacrés plongeant leurs racines dans un répertoire séculaire, ou encore la messe dépouillée, priante, aux précieux temps de silence. Et toujours la voix, instrument de la prière, qui s’épanouit dans le souffle unique d’une assemblée à l’unisson. »

Propos recueillis par Philippe Th.

Merci à Lavinia et Marguerite, CE2, pour ces très beaux dessins de Béatrice et de Bertille, dirait-on.

La musique dans la liturgie : la manière anglaise

La Chorale Wells a vingt ans ! Ou plutôt, The English Cathedral Choir of Paris, le chœur de garçons. Un chœur à la manière des cathédrales anglaises, création familiale devenue aventure paroissiale.

Dès le début, nos chers curés et vicaires nous ont soutenus, encouragés et intégrés dans la vie paroissiale. Messes de rentrée, de fêtes, de premières communions, Semaine Sainte, Toussaint ou Rameaux, veillée de Noël… ont donné l’occasion de chants - motets anglais appropriés, mais aussi chants français, pour entraîner l’assemblée ou chanter les harmonies. Le répertoire de musique religieuse anglaise s’attache à mettre en valeur la Parole.

Il comporte aussi une foison de pièces trop longues pour une messe habituelle. Les Christmas Carol Services (qui sont des concerts « para-liturgiques ») en sont l’exemple le plus connu, avec cette alternance de lectures retraçant l’Histoire du Salut et de chants traditionnels de Noël .

En paroisses ou festivals, le Chœur s’attache toujours à fournir à l’assistance le texte, ou le sens des textes, qui ont inspiré la foi des compositeurs, pour donner à tous les mélomanes l’occasion d’une rencontre avec la Bonne Nouvelle.

Odile et Christopher Wells

Illustration de Quentin, choriste, CM2.

L'ODORAT ET LE TOUCHER

L'encens et les attitudes du corps

Alexandre, séminariste à Saint-Denys :

« Je ne suis pas mélomane mais plutôt visuel, donc très sensible à la décoration de l’église. C’est une tradition ancienne que de déployer des moyens matériels pour soutenir la célébration –comme l’usage des tissus qui permet rapidement et à moindre frais, de changer la qualité de l’espace. Nous avons à Saint-Denys, avec quelques constructions textiles simples, la réminiscence de cet art. Je m’émerveille quand je vois des peintures d’autrefois qui représentent la façade de Notre-Dame, tout comme l’intérieur, transformés par des ornements. Nous ne sommes pas dans un embellissement, un effort qui serait de l’ordre de la superficialité. Ces éléments servent à soutenir la lecture et la prière. Nos célébrations sont sobres, comparée à la liturgie orientale, c’est pourquoi le moindre élément de décor se remarque beaucoup. Le mobilier s’enrichit ainsi avec les fleurs – qui sont de beaux meubles qui sentent bons. L’encens aussi est important : si on ne sollicitait pas l’odorat, une partie de ce que nous sommes ne serait pas convoquée. On ne participerait pas de tout notre être. On vit la messe avec ses sens mais aussi avec tout son corps : toutes les attitudes - debout, assis, à genoux – nous introduisent à ce qu’on vit. Du rassemblement très joyeux du chant d’entrée aux moments de silence que l’on prend pour accueillir la Parole. On balaie en fait presque tous les désirs humains : celui d’une expression manifeste qui passe par un chant fort, jusqu’au désir de solitude et de silence, en passant par des états intermédiaires, comme le chant de communion qui s’entonne d’une autre façon encore. »

Propos recueillis par Sylvie H.

Illustration de Hugo, CE2.

LA VUE

La décoration florale de l'église

Les fleurs font nécessairement partie de toute fête. «
Heureux les invités au festin...»

Autant que les mots, elles servent souvent à nous exprimer. L’on offre des fleurs à l’église pour veiller ou rendre grâce en notre nom.

Par leur beauté, elles nous invitent à la contemplation et à la louange. «Regardez les lys des champs...».

Plus encore, elles sont partie intégrante de la liturgie qu’elles accompagnent, signe parmi d’autres. Les bouquets liturgiques sont là pour aider à voir et intérioriser le mystère célébré. Sans vouloir codifier de façon trop systématique les couleurs ou les formes, il entre dans leur composition le souci de leur faire porter la prière de la communauté rassemblée, et d’entrer en résonance avec la tonalité du Temps liturgique et les textes du jour. Il y a l’exubérance joyeuse de Pâques à dominante de blanc et de jaune, les rouge ardent de la Passion, il y a aussi les bouquets invitant à la joie gratuite ou à l’humble recueillement.

Semaine après semaine, Marie-France et moi fleurissons l’église. C’est une joie, surtout lorsque certains nous disent que cela a nourri leur ferveur et aidé leur prière.

Denise J.

LITURGIE :

TEMPS, ESPACE, CONVERSION, MISSION...

Par les signes sacramentels que donne l’Eglise, la liturgie rend visible l’invisible du mystère du Christ qui poursuit son œuvre dans l’histoire. Ces paroles et ces gestes sacramentels constituent un «langage» dont l’Eglise nous transmet la grammaire. Le rituel de la messe par exemple détermine comment célébrer la messe. Il n’y a évidemment pas lieu d’y toucher. Mais ce même missel invite, selon les temps liturgiques, à ne pas célébrer la messe de la même façon: ici on omettra l'Alléluia, là le Gloria, le cierge pascal n’est allumé que pendant le temps de Pâques, etc. Le missel lui-même invite donc à une intelligence du temps. Plus discrètement, l’espace aussi est touché par ces variations.

Dans le même esprit – et sans prétendre que cela soit de la même importance – nous pouvons réfléchir à des aménagements de l’église réalisés selon les différents temps liturgiques. Je pense à la crèche du temps de l’avent et de Noël, à la croix mise en valeur pendant le carême, ou encore à l’espace liturgique pendant la semaine sainte. Dans quel but ?

Nous avons la chance d’avoir une église. Vous êtes nombreux à l’aimer. Les personnes qui passent en apprécient la paix, la beauté, le silence. Je trouve que l’espace y est particulièrement propice à la célébration communautaire de l’eucharistie. L’architecture n’y est sans doute pas pour rien. Nous pouvons essayer de déployer le «langage» liturgique dans cet espace. C’est une manière de jouer avec les possibilités d’une architecture et d’en actualiser les virtualités pour rendre visible une coloration liturgique particulière.

Un autre motif est d’ordre spirituel. Nous risquons tous de nous endormir. L’Evangile nous met en garde contre cet écueil. Comment entretenir la vitalité spirituelle ? Chacun est appelé personnellement à prendre en charge cette question. Mais je crois que des changements extérieurs manifestent ou favorisent des changements intérieurs. Un peu de surprise ne nuit pas au dynamisme intérieur, au contraire ! Il y a là un certain espace de créativité qui me semble pouvoir être mis au service de la prière, de la joie, de l’inattendu.

Enfin, il y a un enjeu missionnaire. Des gens de passage le sentent: les messes sont ferventes, une joie se devine, l’atmosphère est familiale, simple, amicale. N’en tirons aucun orgueil : ce n’est pas le signe d’une quelconque supériorité, c’est une responsabilité et un appel. De ce point de vue, rendre visibles les temps liturgiques peut contribuer à manifester la vitalité de la paroisse et rendre sensible aux personnes qui passent le mystère célébré au cours des messes qui nous rassemblent.

Père Paul Quinson

Illustration par Ombelline, CM1

Le sacrement de baptême

Le choix de Djena

La nuit de Pâques (1), en avril dernier, Djena est devenue Constance. A trente ans, la jeune fille a enfin reçu le baptême chrétien qu’elle attendait depuis l’enfance. Un choix courageux, qui lui vaut l’exclusion de sa famille... Djena a grandi en Guinée Conakry, dans la tradition musulmane de son père. Du fait de pressions familiales, sa mère, catholique, a dû retourner dans son pays natal, le Burkina Faso, laissant derrière elle ses deux jeunes enfants. Djena se souvient comme elle se sentait bien à l’église, où sa mère l’emmenait parfois. A l’âge de 14 ans, le lycée qu’elle intègre se trouve tout proche d’une paroisse. Elle s’y rend en cachette, à la récré ou après les cours, en trichant sur ses horaires. Elle puise dans ces contacts secrets la force de poursuivre son but : connaître le Christ, devenir chrétienne. En 2000, elle vient en France pour ses études universitaires. La fréquentation régulière de la messe confirme son désir. Cinq ans plus tard, elle entre en catéchuménat. Sa famille l’apprend, elle ne sait comment. Son père l’appelle : la famille s’est réunie; si Djena ne renonce pas à ce projet de baptême, elle sera exclue, définitivement. Message réitéré deux jours avant la célébration pascale... Djena poursuit sa route. «Je ne lâcherai pas ma foi. C’est un choix de vie, une affaire personnelle. Personne ne peut rien y changer», répond-elle simplement.
Aujourd’hui, Constance voit dans cette étape «un début». «Je suis entrée dans la communauté chrétienne et je continue mon chemin.» Malgré l’hostilité de sa famille, elle a le coeur en paix. «J’aime mon père. J’espère le retrouver un jour... Nous prions le même Dieu. Beaucoup de choses peuvent se passer dans la prière...»
Propos recueillis par Cécile LV

(1) Cf. infra les Vigiles pascales.

Illustration de Louison, jeune catéchumène de CP, qui reçu le baptême le même jour.

La retraite de communion des CM1

C’est au couvent des Sœurs de Picpus que, sous la houlette du père Ségui, dix-sept enfants de CM1 se sont préparés mercredi 29 mai à recevoir leur première communion le dimanche suivant.
César, Gaspard, Margaux et Alice ont bien voulu nous livrer leurs témoignages.

La journée a été consacrée à la prière, à la réflexion, à la confection d’une bougie ornée d'une croix, au partage du repas et du ballon rond lors d'un match de foot ("je croyais que c'était interdit dans un couvent !") disputé sous un ciel nuageux. Cependant, au cœur de la retraite, ont été vécues la messe et la confession. Les enfants se savent "libérés de tous leurs péchés" par ce sacrement de réconciliation qui, "par le pardon reçu et le pardon donné, permet de mieux s’entendre avec Dieu".

"Oui ! Communier, c’est important : on rencontre Jésus, on L’a en notre corps, Lui vit en nous et nous avec Lui". La communion permet "de se retirer de la vie normale, de ne parler qu’avec Jésus, sans les autres". Les enfants espèrent "mieux Le connaître, comme ces deux hommes qui marchaient dans le désert avec Lui sans le savoir et qui L’ont invité à dîner. Quand Il a rompu le pain, Il a disparu et alors ils L’ont reconnu."

Voilà un an que certains espèrent ce moment, "pour avancer dans la vie chrétienne". "Recevoir la communion, c’est partager le repas du Seigneur, sacrifié pour nous, pour apprendre à mieux prier et à être de plus en plus avec Lui".

Et comme le disait le père Guéguen : "C'est pour quand, votre deuxième communion ?"

Propos recueillis par Dominique T.

Illustration du père Quinson... qui s'est essayé à dessiner à la manière d'un enfant.

La retraite de confirmation des CM2

Nous sommes allés à la maison du Mesnil, à Longpont-sur-Orge. Quand nous sommes arrivés, il y a eu trois temps d’équipe. Au premier temps d’équipe, nous avons réfléchi à cinq questions faisant référence au livre de l’Exode, au deuxième temps, à six questions faisant référence au livre des Nombres, puis, dans un troisième temps, à quatre questions faisant référence au livre de Jérémie et au livre d’Ezéchiel. Le soir, nous sommes allés à l’oratoire, pour prier. Ensuite, nous avons écrit chacun un ou deux dons que nous souhaitons avoir ou bien renforcer. Nous l’avons écrit sur un tissu, autour du dessin d’une colombe qui sera accrochée à une écharpe que nous porterons le jour de notre confirmation. Le lendemain matin, nous avons préparé la messe. Elle a eu lieu à 10h00, dans l’oratoire. Nous avons terminé avec un quatrième temps d’équipe pour réfléchir au don de l’Esprit Saint.

Ces deux jours m’ont permis de renforcer les liens de l’amitié avec mes amis ; de prendre un temps de réflexion et de prière pour comprendre le sacrement de confirmation. J’ai pu fortifier, dans les différents temps de cette retraite, mon souhait d’être confirmée dans ma paroisse le dimanche 27 mai.

« Vous allez recevoir une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous. Vous serez alors mes témoins... jusqu’aux extrémités de la terre » dit Jésus (Ac 1, 8).

Lara J., CM2

L'oraison du père d'Augustin

Nous vous proposons ici deux approches d'une même lecture, afin de goûter la saveur de deux sensibilités différentes :


"L’oraison serait-elle devenue aujourd’hui le domaine réservé des religieux et de quelques prêtres héroïques?", se demandent Jacques et Virginie Izart, dans la préface de L’Oraison, une école de l’amour (1), paru chez Parole et silence. La création d’écoles d’oraison rassemblant des laïcs, à Paris, Lille, Brignoles…, atteste pourtant du goût actuel de la prière. Le but de ces écoles? Donner des repères simples aux personnes qui veulent se lancer dans cette aventure spirituelle. Ce livre entend, lui aussi, guider sur le chemin de la prière silencieuse. L’auteur, le père Antoine d’Augustin, est aumônier du groupe scolaire des Francs-Bourgeois, un établissement parisien lasallien. Pratiquant lui-même l’oraison quotidiennement, il sait en parler avec simplicité et pragmatisme.

Qu’est-ce que l’oraison ? "Elle n’est, à mon avis, qu’un commerce intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé", répond Thérèse d’Avila. Et la sainte ajoute que nous faisons oraison quand "l’âme se réfugie au centre d’elle-même comme dans une place forte". Antoine d’Augustin qui cite volontiers la «grande Thérèse», n’hésite pas à aborder des aspects très concrets : où prier? "Le plus souvent chez soi" ; dans quelle position? "Il vaut mieux prévoir d’être assis ou à genoux, car allongé on risque de s’endormir assez vite!" ; quelles conditions réunir? "S'organiser pour ne pas être dérangé" ; comment commencer? "Je peux lire l’évangile du jour" ; qui prier? "Jésus-Christ" ; et combien de temps? "Il est souvent possible de prendre ½ heure par jour".
Le livre se termine par des conseils pour persévérer dans cette pratique, bien utiles car le chemin est semé d’embûches. L’auteur le sait… et il raconte qu’après "une première période de succès, d’euphorie dans la prière", il se produit une crise: "on a l’impression d’être à bout de voie". C’est la "traversée de la nuit", si bien décrite par Jean de la Croix. Que faire? "Vivre au jour le jour, moment par moment. Accepter l’état où l’on est, ne pas chercher à en sortir", répond le prêtre. L’oraison est aussi une école de l’humilité et de la patience... Un petit livre précieux qui peut être mis entre toutes les mains, en particulier celles des lycéens désireux de rencontrer Dieu.

Sylvie H.
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Qui ne voudrait aller au plus beau des rendez-vous ? D'autant qu'il est accessible à tous et qu'il ne faut rien faire de particulier pour s’y rendre...

L'extraordinaire rencontre dont il est question et qui est à la fois son propre lieu, son temps et son moyen, s'appelle l'oraison.

Le petit livre du père Antoine d'Augustin se propose à nous comme un humble guide de route. Son lecteur comprend vite que l’auteur parle de ce qu’il connaît de son expérience intime. Il en parle simplement, utilisant des phrases courtes et claires, et que l'imprimeur a mis en grand. Tout concourt ainsi à nous en faciliter l'assimilation.

Au fil des pages, l’oraison se révèle à nous comme une forme de prière, silencieuse, simple, toute intérieure... et qui est aussi une manière d'être. Elle nous appelle à nous quitter nous-mêmes pour nous rendre en notre centre, là où réside en nous la Sainte Trinité, toujours fidèle au rendez-vous. A condition de nous oublier nous-mêmes dans un acte de disponibilité, notre Créateur et Sauveur nous rejoint pour nous créer et nous sauver encore et toujours plus... Si nous pouvons ainsi Lui rendre un peu de ce temps que nous avons reçu de lui, son Esprit peut nous rendre conforme à son dessein, par des touches successives, patientes et de plus en plus profondes...

Le miracle s'opère par la rencontre de deux libertés, par l'union de deux amours qui se cherchent.

Dans cet admirable échange Dieu se donne tout entier. Quant à l’homme, sa part consiste au courage de préférer pendant un temps librement choisi et renouvelé, le silence aux bruits habituels, un "ne rien faire" à sa pensée, souvent agitée, et à l'enchaînement de ses actions. Il nous faut accepter patiemment de nous laisser faire... Alors que l'ennui, la sécheresse, la distraction et le doute nous guettent sur ce chemin, le Seigneur nous attire, surtout au début de nos efforts, par la grâce qui nous aide à persévérer. Et comme nous devenons des "habitués" de l'oraison, nous offrons avec confiance au Seigneur ce que nous sommes et Lui, à son rythme ennoblit notre intelligence, mémoire et volonté, pour que par leur intermédiaire la foi, l'espérance et la charité, aidées par les sacrements et les dons de l'Esprit Saint, établissent en nous leur règne…

L’auteur nous donne quelques conseils pratiques, en s’appuyant abondamment sur les maîtres spirituels de l’école du Carmel. Et pour ceux qui se laissent inviter, il rappelle que des écoles d’oraison sont régulièrement organisées à Paris ou ailleurs...

Katarina K.

1- Père Antoine d'Augustin, L'Oraison, une école de l'amour, Coll. Cahiers de l’Ecole cathédrale, 2006, 139 pages, 14 euros.

Illustration : L'Extase de sainte Thérèse d'Avila par Le Bernin

JMJ : Sydney 2008

A VOS MARQUES !

Les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) marquent la semaine, au sein de l’Eglise Catholique, qui est organisée pour et avec les jeunes. Elles rassemblent des milliers de jeunes catholiques de tous les pays pour célébrer et approfondir leur foi. C’est également une occasion pour jeter des passerelles d’amitié et d’espoir entre différents continents, peuples et cultures.

Pour l’édition 2008, le pape Benoît XVI nous appelle à méditer ce verset des Actes des Apôtres : "Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint, qui descendra sur vous. Alors vous serez mes témoins".

C’est pourquoi, nous, jeunes de 18-35 ans des paroisses de Saint-Denys du Saint-Sacrement et de Saint-Antoine des Quinze-Vingts, nous vous proposons de vous joindre à cette belle aventure, unique dans notre vie de croyants !


Nous nous sommes réunis pour un premier rendez-vous le jeudi 31 mai: une rencontre festive, où nous avons pu présenter toute l’équipe et commencer à mieux nous connaître mais aussi dévoiler les différentes étapes du projet :


Visites au sein d'un diocèse australien,
Journées Mondiales de la Jeunesse à Sydney,
Rencontres de communautés chrétiennes au Cambodge.

Soyez nombreux à nous rejoindre pour répandre le souffle de l’Esprit
à l’autre bout du monde !


A très vite, et faites passer le mot autour de vous !


Maria L. pour l’Équipe JMJ 2008 «St Denys-St Antoine des XV-XX»


Pour plus d’informations : www.inxl6.org/jmj/ (site national) et www.jmjparis.org (site de Paris).

Illustrations de Victoire et Thomas, CM2

Les Echos du Conseil Pastoral Paroissial

Le conseil du 14 mars dernier a été consacré à trois projets, tous trois animés par le souci missionnaire.

Nous avons d’abord parlé de la récollection paroissiale de Carême du dimanche 18 mars. Pour favoriser une véritable démarche de ressourcement et de recueillement il a été décidé d’expérimenter un déjeuner en silence avec une lecture nourrissant la réflexion de chacun.

Le deuxième projet a concerné le week-end du Marais Chrétien des 24-25 mars. Cette manifestation, spécifique à notre quartier, est une occasion missionnaire dans laquelle le père Quinson souhaiterait que la paroisse s’investisse davantage. Nous avons décidé l’organisation d’un «accueil-café» par des paroissiens pour les visiteurs de l’exposition installée dans la salle Saint-Denys.

Enfin, le père Quinson nous a soumis l’idée d’un guide paroissial qui serait disponible en septembre et permettrait de présenter notre paroisse dans sa vitalité pastorale. Ce guide répondrait bien à un besoin, souvent évoqué, d’une meilleure information sur tout ce qu’offre Saint-Denys. Les frais d’impression étant couverts par des encarts publicitaires souscrits par des commerçants du quartier, l’édition de ce livret ne pèserait en rien sur les finances de la paroisse. Le projet a été adopté mais il a été décidé d’être très vigilants sur les choix publicitaires qui seront faits (types de commerce, conception aussi esthétique que possible de la maquette).

Pour terminer, le père Ségui, fortement engagé dans la préparation des JMJ prévues à Sydney en août 2008, souhaite que les jeunes du quartier puisse y participer. Il compte sur nous tous pour diffuser largement l'information et accueillir généreusement les sollicitations qui seront faites afin d'aider au financement de ce lointain voyage.

Denise J.

Illustration de Nathan, CE1.

Les Echos du Conseil économique

Le dernier Conseil Economique a arrêté les comptes définitifs de la paroisse pour l’année 2006. L'augmentation des dons au Denier de l’Eglise (malgré une diminution du nombre des nouveaux donateurs : 33 contre 56 en 2005), la poursuite de la croissance du résultat des Journées d’Amitié, plusieurs dons exceptionnels et la maîtrise des dépenses, nous ont conduits au résultat de + 56 557 euros. Ce résultat particulièrement élevé (il représente près de 24% des charges annuelles) nous permet d’aborder l’année 2007 avec confiance dans notre capacité d’engager plusieurs projets et les travaux désormais nécessaires.

Parmi les projets, citons une contribution aux Journées Mondiales de la Jeunesse qui se dérouleront à Sydney et qu’un groupe de la paroisse, conduit par le père Ségui, prépare d’ores et déjà activement (cf. article JMJ).

Mais une paroisse, c’est aussi en permanence la nécessité d’un entretien du patrimoine, qu’il s’agisse de sécurité :
-remplacement du tapis de coco à droite de la nef, achèvement de la réfection de la serrurerie...
ou d’opérations qui n’incombent pas au budget de la ville :
-poursuite de la rénovation des salles paroissiales (salle Sainte-Geneviève, le "sas" et la mini salle attenante) interrompue durant les travaux du presbytère, remplacement des pièces défectueuses du système de chauffage et changement du micro d’autel au fonctionnement désormais trop capricieux.

Le Conseil a également rappelé le fonctionnement des «quêtes impérées» (du latin quaesitus -chercher- et impero -ordonner–). Il s’agit de quêtes affectées au service d’une action diocésaine ou d’une œuvre caritative. Le produit spécifique de ces quêtes à Saint-Denys (enveloppes dédiées ou excédents de la quête moyenne), d'un montant de 3 830 euros en 2006, a été principalement reversé aux organismes bénéficiaires suivants : le Séminaire, les Chantiers du Cardinal, l’Œuvre des vocations, le Secours Catholique, les Missions et l’Aumônerie des hôpitaux.

Philippe Th

Illustration de Victorien, CE1


 

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