Le Petit Cephalophore

vendredi, novembre 11, 2005

NOVEMBRE 2005 : l'éditorial du Père Quinson


Voici votre bulletin paroissial qui revient après avoir fait peau neuve. Pourquoi plus d’un an de silence ? C’était sans doute le temps nécessaire pour qu’une nouvelle équipe se constitue, qu’un nouveau projet germe et que je puisse vous présenter enfin Le Petit Céphalophore... et un Petit Céphalophore désormais également présent sur Internet, témoignant ainsi de la vitalité de notre paroisse ainsi que de son ouverture sur le monde comme nous y invite la mission. Pourquoi un nouveau titre ? Certains regretteront peut-être La Clef de voûte... Changer de titre était une manière de donner un second souffle à un journal déjà ancien. C’était aussi l’occasion de personnaliser davantage ce journal en lui donnant un nom en rapport plus étroit avec la paroisse : « céphalophore » [du grec képhalê (tête) et phorein (porter)] est une manière de désigner notre saint patron, Denis, 1er évêque de Paris, décapité en 250 et qui aurait porté sa tête jusqu’au lieu de sa sépulture. Enfin, ce vocable inhabituel m’a semblé pouvoir devenir l’occasion d’une jolie complicité paroissiale, loin des modes « tendances » ou « politiquement correctes ». Un côté un peu décalé pour nous rappeler que l’Évangile surprend. Et puis, vous l’aurez noté, il s’agit du « Petit » Céphalophore, histoire de ne pas nous prendre trop au sérieux !
Une occasion : les Journées d’Amitié Ce premier numéro sort à l’occasion des Journées d’Amitié (JAM 2005). Façon de dire que ce journal est au service de l’amitié, qu’il entend la soutenir, l’élargir, l’enrichir et s’en nourrir aussi. Qu’il puisse être l’écho de tout ce qui se vit de beau dans la paroisse et qui souvent reste caché aux yeux d’un grand nombre. Savez-vous qu’il y a à Saint-Denys plus de 20 groupes ou équipes qui travaillent et contribuent à la mission de l’Église ? Plus l’information circulera, plus nous serons à même d’accueillir de nouvelles personnes et de leur proposer une aide, une invitation, un chemin adapté. Il faudrait aussi que nous ayons à cœur d’ouvrir ce journal à notre quartier, à la vie associative, aux musées, aux galeries d’art, aux écoles, à la mairie... Une date : la fête du Christ Roi de l’univers Cette fête, à sa façon, invite à la mission. Le Christ est Roi de l’univers. Il veut rassembler l’humanité entière dans sa Paix. L’Église est le moyen ordinaire par lequel ce projet est annoncé et commence à se réaliser dans le temps et dans l’espace. Nous y participons tous, chacun selon sa vocation. C’est notre mission, nous la recevons du Christ. Chaque numéro du Petit Céphalophore essaiera de mettre en avant un aspect de la mission à partir d’un passage de l’Écriture qui en donnera la tonalité. Aujourd’hui, avec la fête du Christ Roi, c’est la dimension d’universalité de la mission qui est mise en avant. Universalité que nous vivons en accueillant deux prêtres étudiants (polynésien et chinois), un sacristain congolais, un groupe portugais de danse traditionnelle ; universalité vécue au catéchuménat à travers les origines très diverses et les chemins inattendus des catéchumènes et universalité des vocations par les origines de plus en plus variées des séminaristes. Je suis heureux d’inaugurer avec vous ce premier numéro du Petit Céphalophore.

Bonne lecture et ne perdez pas la tête !
Père Paul Quinson

jeudi, novembre 10, 2005

Notre ville : domaine du Christ ?

Paris rassemble. On y vient travailler, étudier, on peut venir s’y réfugier. On y vient parfois de loin. Beaucoup se disent « parisiens », mais nombreux sont ceux que la ville a accueillis en fin de cheminement, leur offrant un point d’ancrage. Elle, l’indifférente, ne refusera ni sa beauté ni les riches fruits de son passé à ceux qui laissent derrière eux leurs racines ; elle partagera sa sève. Que l’on soit chrétien ou pas, on peut s’étonner du nombre des églises parisiennes. Un médecin libanais raconte que depuis son arrivée à Paris voilà un an, il découvre chaque dimanche une nouvelle église, sans les connaître encore toutes. Une grande ville comme Paris creuse parfois la distance avec nos origines, nos proches, mais ce peut être l’occasion de nous laisser édifier d’une manière nouvelle. Car c’est alors que peut se faire entendre en nous le « Qui suis-je ? ». A moi qui n’ai pas vécu au sein d’une communauté chrétienne dans mon pays natal, Paris a fait don de la vie paroissiale, et plus encore de la possibilité de servir : une étape incontournable que le service, aussi humble soit-il, pour se connaître soi-même. Je suis, depuis trois ans, accompagnatrice au catéchuménat du Marais. Or, en si peu de temps, parmi les jeunes femmes qui m’ont été confiées, on compte une Portugaise, une Italienne, une Ivoirienne. Et l’expérience est semblable pour tous les accompagnateurs. C’est à Paris, précisément, qu’une force a poussé ces futurs catéchumènes à se mettre en route, jusqu’à laisser naître en eux le désir du baptême…Y aurait-il un silence propre et une solitude féconde au milieu du bruit de cette grande ville ? Elle qui brasse et parfois sépare, serait-elle aussi un lieu où le Christ rassemble son troupeau et où Il met à part chacun pour le service des autres ?
Katarina K.

Père Joseph, prêtre étudiant, entre deux cultures

Vêtu d’une tunique de soie écarlate qui évoque son pays d’origine, la Chine, le père Joseph reçoit avec un large sourire les paroissiens qui lui rendent visite lors de sa permanence (le jeudi après-midi à St-Denys de 16h30 à 19h). Ce prêtre étudiant au visage juvénile est depuis quatre ans déjà dans notre pays dont il parle la langue avec une aisance qui force l’admiration. Rattaché à la paroisse Saint-Louis-en-l’île au début de son séjour, c’est en septembre dernier qu’il est arrivé à Saint-Denys. Issu d’une famille chrétienne depuis cinq générations, le père Joseph a été marqué par son grand-père, « un saint homme qui priait tous les jours à 4 heures du matin ». C’est avec lui qu’il apprend à prier dès son plus jeune âge. Parmi ses 5 frères et sœurs, on compte un autre prêtre. C’est à la campagne qu’il a grandi car son père était paysan. A 16 ans, il quitte sa famille pour le séminaire et est ordonné en 1998. Le père Joseph a commencé son ministère en Chine, en aidant des prêtres âgés dans différentes paroisses. Pendant deux ans, il a ensuite appris le français à Pékin avec l’idée de visiter " la fille aînée de l’Église ". Dans son pays, il a entendu parler de l’Institut Notre-Dame-de-Vie, des communautés des Béatitudes et de l’Emmanuel et il a lu sainte Thérèse de Lisieux et sainte Thérèse d’Avila. Mais en Chine, " on est pauvre en livres et en professeurs ", explique-t-il, c’est pourquoi il vient compléter sa formation en France. Sa licence obtenue, il continue aujourd’hui à suivre des cours à l’École cathédrale, en vue de présenter une maîtrise de théologie. Les difficultés de l’église chinoise " qui n’est pas encore totalement libre ", il ne les oublie pas, bien sûr. Mais le jeune prêtre fait remarquer que le nombre de catholiques ne cesse d’y progresser : environ 15 M en 2005, soit 1 % de la population, pour 4 M en 1980 ! Confiant dans l’élan missionnaire de son église, le père Joseph sait qu’il aura bientôt un rôle à jouer. Son avenir, il le voit en Chine, comme formateur de séminaristes, avec un sujet qui lui tient à cœur : " étudier le lien entre la culture chinoise et la vie chrétienne ". Si vous aimez la littérature ou le cinéma, vous trouverez en lui un interlocuteur de choix. Son livre préféré ? Le dialogue de François Cheng, un écrivain chinois membre de l’Académie française (1). Son coup de cœur de cinéphile : Vivre, de Zhang Yimou, une fresque somptueuse qui retrace l’histoire de la Chine (2). Pour finir, le père souhaite adresser une demande à tous les paroissiens : « Priez pour les chrétiens de Chine en difficulté ! ». Mais il formule aussi un souhait « être invité dans les familles pour entrer de plain pied dans votre communauté ».
Sylvie H.
1- Dans ce livre, paru en 2002 chez Desclée de Brouwer, François Cheng, exilé de Chine et arrivé à Paris après-guerre, s'interroge sur la dimension intérieure du dialogue, au-delà de la seule fracture entre ses deux cultures.
2 - Ce film, réalisé en 1994, retrace la vie d'une famille chinoise qui affronte, tout au long du XXème siècle, les différentes révolutions qu'a connues le pays.

Le Portugal à Saint-Denys

Olivier Da Silva Ferreira, 31 ans, est éducateur spécialisé dans un collège difficile d'Argenteuil. Mais c'est quand il parle de l'association qu'il vient de créer avec des copains que son cœur bat plus fort. " Notre association est ouverte à tous et plus particulièrement aux personnes originaires d'une région du monde où l'on parle le portugais : le Portugal bien sûr, mais aussi le Brésil, la Galice, le Cap Vert, Macao, le Timor... ", explique-t-il. Ayant grandi dans les deux cultures (sa mère est bretonne et son père portugais), son projet est de fédérer les jeunes lusophones d'Île-de-France. Ils sont déjà une cinquantaine autour d'Olivier, leur président. Premier projet : former une troupe folklorique de grande qualité, sur le modèle d'un groupe célébrissime au Portugal : le Grupo folclorico de Santa Marta de Portuzelo. Premier obstacle aussi : trouver 20 000 euros pour acquérir les costumes brodés à la main. " Nous nous donnons deux ans pour que la troupe soit opérationnelle ", explique Olivier. Et il se félicite de l'aide apportée par le père Quinson qui lui loue une salle à moindre coût pour répéter. Ainsi le samedi soir, de 21h à 23h30, les paroissiens sont-ils invités chaleureusement à assister à ces répétitions. Olivier espère rapidement toucher la communauté portugaise des 3è et 4è arrondissements. Dans le futur, il voudrait proposer des cours de langues tous niveaux, des cours de cuisine, un atelier de broderie traditionnelle... et à terme, mener des actions de solidarité en direction de pays d'Afrique ou d'Asie lusophones. Dernier rêve enfin : créer un centre culturel de Santa Marta de Portuzelo à Paris. Un rendez-vous est déjà pris pour faire connaissance avec les membres de cette association : le 20 novembre, ils participeront à la messe de 11h à Saint-Denys en costume traditionnel et offriront à la paroisse un déjeuner typique lors des Journées d'Amitié.
Sylvie H. Contact : Association des jeunes lusophones - Casa de Santa Marta de Portuzelo à Paris, 26 rue des Rosiers, Paris, 4è arr., tél. : 01 42 71 38 61,
blog sur MSN.
e-mail : casa_smp@yahoo.fr

L’écho du conseil paroissial

Le conseil pastoral paroissial (CPP) du 29 septembre dernier a réfléchi à sa vocation propre, suite à cette question posée à notre curé par un nouveau membre : « Le CPP, à quoi ça sert ? ». Question inséparable, avons-nous appris, de celle de la mission même de l’église. Le curé, à qui revient en propre la charge pastorale, est conseillé et aidé dans l’élaboration des grandes orientations pastorales par le CPP, selon le principe de la « communion hiérarchique », propre à l’église. Ce principe ne suit ni une logique démocratique ni une logique autoritariste. En effet, le conseil pastoral représente plutôt un lien, une relation, un relais et son rôle est purement consultatif. Le CPP recueille et propose des idées, il assure la convergence des informations sur le quartier et la paroisse vers le curé. Il aide à rythmer la vie de la paroisse avec une « demi-longueur » d’avance. Si le principe du conseil trouve sa source dans l’église des origines, sa vocation concrète n’apparaît qu’après le Concile Vatican II. Parmi les textes fondateurs, on peut rappeler le canon 536§2 du code de droit canonique de 1983 et, pour Paris, l’ordonnance du Cardinal Lustiger de novembre 1987. Les membres du conseil ont ensuite échangé plus largement au sujet de la collaboration entre prêtres et laïcs en donnant la parole, notamment, à nos nouveaux prêtres. Après le succès de la journée de rentrée paroissiale, le conseil envisage maintenant de proposer une série de rencontres autour des sujets de bioéthique, à inaugurer pendant le temps de l’Avent.
Katarina K.

L’écho du conseil économique

Une paroisse, c’est aussi une communauté qui partage une réalité économique. Le budget annuel de Saint-Denys représente ainsi environ 255 000 euros. C’est pourquoi un conseil paroissial pour les affaires économiques assiste le Père Quinson. Le conseil comporte cinq membres dont un délégué du diocèse. Lors de ses réunions (environ 6 par an), le conseil veille particulièrement au fragile équilibre entre dépenses et recettes. 70 % des recettes sont constituées par 3 postes : - pour 38 % le denier de l’église dont la grande déductibilité (désormais 66 % du montant de votre don peut directement être déduite de votre impôt sur le revenu) n’a pourtant pas encore conduit à un redressement des montants ; - pour 16 % les Journées d’Amitié que plusieurs dizaines de paroissiens préparent une grande partie de l’année et qu’alimente en dons la générosité de chacun ; - enfin, pour 15 % les quêtes « ordinaires » aux messes du dimanche. Philippe T.

Charles de Foucauld; le chemin vers Tamanrasset

Charles de Foucauld, Le chemin vers Tamanrasset, Antoine Chatelard, éd. Karthala, coll. Chrétiens en liberté, 322 pages, 2002, 23,75 euros Complément sur le Père de Foucauld : à quelques jours de sa béatification, il est bon de rappeler un livre remarquable et assez récent : Le chemin vers Tamanrasset. L’auteur en est le Petit frère de Jésus Antoine Chatelard qui vit depuis 1954 à Tamanrasset et a beaucoup travaillé sur la vie et les textes du Petit frère Charles. Il nous en fait partager sa vision très affectueuse et lucide et, s’il casse parfois l’image d’Epinal, il nous le rend encore plus attachant en nous faisant découvrir une nouvelle dimension d’humanité et de sainteté. Nous y voyons Charles de Foucauld soumis à des poussées intérieures ou des appels profonds qui deviennent d’abord des « vifs désirs » puis s’imposent à lui comme des « devoirs ». Au travers de la vie religieuse du Petit Frère Charles, qui la voulait la plus proche possible de ce qu’il imaginait être la vie de Jésus à Nazareth, l’auteur nous montre comment cet idéal s’est progressivement affiné et comment cette spiritualité de Nazareth peut être vécue par tous, même dans des situations très différentes. Pierre Laurent

Lettres du désert

Lettres du désert, Carlo Carretto, Ed. Médiaspaul, coll. Témoignages, 190 pages, 1983, épuisé. Pourquoi parler de ce livre ? Voulant mieux connaître la spiritualité du Père de Foucauld, qui imprègne aujourd’hui dans le monde des dizaines de milliers de personnes, prêtres, religieux(ses), laïcs, j’ai naturellement commencé par lire l’œuvre de base du Petit frère Charles : Lettres et Carnets. J’en suis sorti insatisfait : style désuet ne facilitant pas la lecture et vision un peu déformée (à mes yeux d’aujourd’hui) par l’origine et l’éducation très aristocratique du vicomte de Foucauld, qui l’amène, par exemple, à considérer que Jésus, simple travailleur manuel, vivait dans « l’abjection ». La Providence m’alors fait rencontrer le livre de Carlo Caretto et sa lecture m’a profondément impressionné tout en répondant à ma question initiale sur la spiritualité foucauldienne. Ce livre qui a donné lieu à de nombreuses rééditions et traductions semble être aujourd’hui épuisé dans l’édition ci-dessus, mais il existe dans de nombreuses bibliothèques. L’auteur : Carlo Caretto, italien est né en 1910 ; suite à un premier appel intérieur, il se donna totalement à sa foi dès l’âge de 23 ans en renonçant au mariage et s’engageant à fond dans les œuvres, ce qui le conduisit à la présidence de l’Action Catholique italienne. Puis en 1954, nouvel appel du Seigneur : « Viens avec moi dans le désert ! ». Il quitte tout et va s’enfouir comme Petit frère de Jésus dans le Sud Algérien ; il fonda ensuite les Petits frères de l’Evangile, puis vécut ses dernières années près d’Assise en y animant un centre d’éveil spirituel. Il meurt en 1988. Après ce premier livre, Carlo Caretto a écrit de nombreux autres ouvrages, dont Mon Père, je m’abandonne à toi (Cerf), méditation forte et paisible de la prière d’abandon du Père de Foucauld. Le livre : Comme il l’explique lui-même, beaucoup de ses nombreux amis furent surpris de sa « disparition » brutale en 1954 et ignorèrent pendant des années ce qu’il était devenu ; ce livre, publié pour la première fois en 1964, est en quelque sorte une lettre à tous ceux qui l’avait connu exprimant pour eux « les choses que je vous aurais dites si cette occasion m’en avait été donnée… ». Ce livre est donc un peu une conversation à cœur ouvert, simple et spontanée ; il voit les choses dans leur vérité élémentaire, réduites à l’essentiel. Il touche en profondeur mais toujours de manière simple et concrète à de grandes questions: l’amour des autres, la prière, richesse et pauvreté, l’esprit de Nazareth, clé de la spiritualité des disciples du Petit frère Charles. Ce livre ne se résume pas mais lorsqu’on y entre, on ne peut qu’en rester marqué. Il approfondit le cheminement d’un homme qui pendant 25 ans a cru dans son militantisme hyperactif qu’une partie du poids du monde reposait sur ses épaules et qui découvre que : « Tout le poids du monde repose sur le Christ crucifié. Je n’étais rien, absolument rien ». Il écrit : « Mon premier maître m’a dit « Sois premier en tout pour l’honneur du Christ Roi » et le dernier, Charles de Foucauld, m’a conseillé : « Sois le dernier de tous pour l’honneur de Jésus crucifié. » Et il se peut bien qu’ils aient eu raison tous les deux, et que j’ai été moi-même le seul coupable, faute d’avoir compris leur leçon. » Une dernière citation : « Dieu peut tout, je ne peux rien. Mais si par ma prière, je mets mon néant en contact avec Dieu dans l’amour, tout devient possible en moi. » Pierre Laurent

Catholiques sur le Web ...

Catholique, du grec katholicos, signifie universel. Internet est désormais le média universel qui unit tous les continents dans toutes les langues. Le Web relie ainsi entre eux les catholiques aux quatre points cardinaux (avez-vous déjà échangé un mail avec le père Luc reparti vers son village natal? adresse électronique à nous demander) et devient un moyen d’évangélisation du monde. Par l’accès à la Parole, l’enseignement, l’aide à la prière, en faisant connaître l’action et la vie des paroisses et communautés de mille façons, le Web permet d’exprimer et partager notre foi. Comme toujours sur Internet le discernement n’est pas inutile quand on entreprend ce voyage ; mais quelles richesses à découvrir ! Cette rubrique vous proposera dans les prochains numéros quelques sites qui auront particulièrement retenu notre attention. Trois premiers signets qui s’imposent pour commencer ce voyage : http://catholique-paris.cef.fr/ le site du diocèse de Paris ; http://www.catholiens.org/ le moteur de recherche des sites catholiques francophones ; http://www.charlesdefoucauld.org/ pour accompagner votre lecture des deux ouvrages présentés ci-dessus.
Philippe T.

Michel-Marie, sacristain, la joie de l’Afrique

Chacun connaît sa silhouette discrète et souriante. Michel-Marie Mukelenge, 54 ans, fêtera lors de ces Journées d’Amitié sa 4ème année de sacristain en notre paroisse. Sacristain, c’est-à-dire, comme il l’expose, « en charge du sacré, pour veiller à ce que la maison du Seigneur soit parfaitement entretenue et que les messes se déroulent bien - chaque geste a un sens dont il faut être conscient - et puis aussi, parfois, assurer la sécurité de l’église ». Une vocation, pour Michel-Marie ? Sans doute pour partie, puisque à Kinshasa, en République démocratique du Congo, son pays, il était responsable de la liturgie et de la chorale de sa paroisse, mais aussi pour son diocèse de la dévotion à Marie, et engagé dans le renouveau charismatique. Mais des circonstances douloureuses aussi, puisqu’en 2000, c’est en tant que réfugié politique (son statut depuis lors), qu’il doit venir en France. Son épouse Jacqueline, qui travaille désormais dans une maison de retraite, le rejoint en 2003, ainsi que 3 de leurs 7 enfants, qu’il espère bientôt pouvoir tous accueillir à Pontoise, où il réside. Surprenant aussi est d’apprendre qu’à Kinshasa il avait ouvert un cabinet de… détective, après un diplôme en criminologie obtenu lors d’études à Lyon. Les voies du Seigneur… Mais précisément, se souvient Michel-Marie, en arrivant en France, « j’avais demandé à la Sainte Vierge d’avoir un travail dans la maison du Seigneur ». La Providence l’a exaucé. Tout naturellement, il s’était aussi rapproché de l’aumônerie catholique congolaise, créant un groupe de prière charismatique d’Africains à la cathédrale d’Évry - où son frère l’avait d’abord accueilli -, puis à Fontenay-aux-Roses et Arnouville. Poursuivant aussi un grand projet, celui "d’unir tous les Congolais de France". Un projet plutôt bien parti, puisque les 26, 27 et 28 août dernier, il a co-organisé à la basilique de Saint-Denis (avec la bénédiction de Mgr Olivier de Béranger, qui a présidé, le dimanche, la messe en rite, et rythme, congolais), la première grande campagne d’évangélisation ouverte à tous les Africains : « Que cherchez-vous ? Venez et voyez!». Près de 2 000 personnes s’y sont pressées chaque jour… Rendez-vous est déjà pris pour l’an prochain. Et quand on demande à Michel-Marie les grandes différences qu’il a observées en arrivant en France, lui vient tout d’abord son premier contact avec notre paroisse…précisément pour les Journées d’Amitié 2001. « C’est que, au Congo, la maison de Dieu est vraiment sacrée, on n’y parle pas, ni téléphone…et c’est vrai que tous ces stands, cela surprend, la première fois. Et puis aussi, chez nous, à la messe, avant la première lecture, on ferme les portes de l’église. Si vous êtes en retard, vous attendez la prochaine ». Mais rassurons-nous, il n’en est pas, encore, question à Saint- Denys…
J-L B-B

La Mission à Saint-Denys

Père Amasio, vicaire, ou l’invitation au voyage

" Je suis né à Wallis, dans l’archipel de Wallis et Futuna ". C’est de son île que le père Amasio Fatauli parle le plus volontiers. L’écouter, c’est mettre le cap sur le Pacifique sud, bien loin de Paris et de sa grisaille. A Wallis, située non loin de l’équateur, le climat est résolument tropical. Il y fait 27° en moyenne toute l’année, seules les précipitations varient. Sur cette petite île, dont on fait le tour en une heure de voiture, on vit de l’agriculture (manioc, igname, élevage) et de la pêche. Sachez que le plat préféré du père est le " lu lói fusi ", un dessert à base d’amidon, de banane et de lait de coco. Il y a trois paroisses à Wallis et l’évêché (situé à Wallis) compte 10 prêtres, un nouvel évêque et un évêque émérite. Avec trois séminaristes en formation actuellement pour 15 000 habitants, " il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour l’avenir ", déclare avec optimisme le père Amasio. Il faut dire que la ferveur est grande sur son île : " Presque tous les Wallisiens vont à la messe le dimanche et les célébrations sont très animées ", précise le père. Depuis l’arrivée des missionnaires au XIXè siècle, l’archipel est catholique. Et le saint patron de l’Océanie n’est autre que saint Pierre Chanel, un mariste parti de l’Ain pour Futuna en 1837, avec d’autres missionnaires. Le père Amasio, quant à lui, est le petit dernier d’une famille de 11 enfants (7 garçons et 4 filles). Il a été ordonné en juillet 2000 à Wallis, après avoir suivi sept années de séminaire à Tahiti. A Wallis, il est tout d’abord nommé vicaire à Mua, puis curé à Hihifo pendant 4 ans - une paroisse au nord de l’île qui compte 2 000 paroissiens ! L’an dernier le père Amasio a été envoyé par son évêque à l’Institut Notre-Dame-de-Vie, situé à Venasque, près d’Avignon, pour compléter sa formation. Désormais, c’est à l’École cathédrale qu’il suit plus de 11 heures de cours par semaine, tout en étant " demi vicaire à Saint-Denys " et ce pour deux ans. Si vous souhaitez le rencontrer, rien de plus facile : tous les mardis après-midi, il assure une permanence de 16h30 à 19h dans l’église.
Sylvie H.

Christ Roi (Mt 25,31-46)

Chaque année, il nous faut affronter l’affirmation ecclésiale, que le Christ est roi et qu’il n’est pas de nation qui puisse échapper à sa royauté . Affronter, car nous nous faisons une mauvaise image de la royauté ; celle du juge qui accueille les uns et repousse les autres, par exemple ! Elle est mauvaise en tant qu’elle est seule, écartant, à l’avance et par la peur, de ce roi dont le premier propos est de rassembler. La Bible lui associe celle du berger, une image en un sens opposée : le berger n'est pas juge, il serait plutôt jugé; et mal jugé, en raison de son occupation en toutes circonstances, même celles que la Loi suspend.
Et pourtant, à sa manière, le berger est roi ! Il ne domine pas, mais il prend soin. Pas une bête dont il ne s’approche, pour en comprendre, dans l’humilité des signes, les besoins, et y répondre jusqu’à exposer sa vie. Être berger, c’est se faire brebis parmi les brebis. Être roi parmi eux, c’est se faire agneau. Et que craindre d’un agneau ? Qu’il ne rassemble ses bêtes que pour mieux les tenir, révèle après l’avoir cachée la part de loup qui l’habiterait lui aussi, dévore selon son bon plaisir, laissant croire au salut quelques brebis sauvegardées, qui ne le seraient en fait que pour d’autres faims ? Le Christ s’est fait l’agneau, non pour verser le sang mais pour témoigner de la sollicitude divine. Mais puisqu’il fallait un signe qu’il était roi, il y eut bien du sang versé, ce fut le sien : quel autre que celui-là pouvait prétendre à un tel titre ?
Le roi, dans sa gloire désormais, peut rassembler autour de lui tous ceux qu’il s’est acquis, c’est-à-dire tous les hommes. La totalité peut se dire de diverses manières, les multiplier révèle l’insistance. On peut dire « toutes les nations », on peut aussi associer deux extrêmes. La pensée sémitique agit souvent ainsi, parlant du ciel et de la terre pour toute la création, du bonheur et du malheur pour l’acte de tout créer ; rassemblant brebis et boucs pour la totalité d’un troupeau, affirmant l’autorité sur chacun, selon ses deux extrêmes que sont l’accueil et le refus. Séparer l’un de l’autre, ce serait manquer le sens : l’affirmation d’une autorité à laquelle rien n’échappe et qui est toute puissante.
Enfin, pour dire cette totalité, on peut relever un trait auquel nul ne peut se dérober : la charité comme exigence inscrite au cœur de chacun, juif ou païen ; le pauvre comme figure de tout homme. Père Michel Guéguen
(et dessin du "jugement dernier" par Marie Salantin)

Comme les rois mages

Les séminaristes nouveaux venus dans cette paroisse viennent de passer un an à la Maison St Augustin, dont la vocation est de rassembler des (jeunes) hommes qui réfléchissent au sacerdoce afin que par la prière et la charité fraternelle ils fondent leur vie dans le Christ. Et comme pour mieux nous signifier que c’est le Christ seul qui nous rassemble, la Providence a en effet voulu que l’année passée soit d’une diversité humaine quelque peu déconcertante… Pour ne parler que des pays d’origine, la liste est déjà éloquente : la Russie, l’Ouganda, la Suède, l’Inde, la Pologne, la Roumanie, l’Écosse, l’Allemagne…et la France. A l’évidence, l’heure n’était pas au chauvinisme ni au parisianisme militant, car si la France conservait la majorité, les Parisiens, quant à eux, n’étaient que trois sur vingt. A cette diversité géographique, il faudrait ajouter la diversité des diplômes, des professions, des âges (de 18 à 39 ans), sans parler des sensibilités, des caractères… Cette diversité, rejoint profondément l’enjeu spirituel de cette année, qui n’est autre que de rencontrer le Christ, Dieu fait homme, pour vivre en Lui, ne vivre que de Lui, et pouvoir à notre tour en témoigner à « tout homme, à tout l’homme ». En effet, l’expérience de la multiplicité des hommes et des cultures, si nous croyons que Dieu a épousé notre condition en tout excepté le péché, est aussi l’expérience de «l’océan du Divin » (selon Origène), plus vaste que nos représentations, nos idées particulières, plus grand que ce qui semble nous diviser, car il a plu à Dieu, dans la crèche de Bethléem, de se manifester aux Rois Mages venus l’adorer au nom de tout ce qui vit sur terre. Dès lors convaincu que le mystère de Dieu embrasse et dépasse tous les peuples et les cultures en son Fils, le Christ Roi de l’univers, nous pouvons puiser dans cette certitude un élan missionnaire renouvelé, pour annoncer au monde son amour, parmi le « tumulte des nations » .
Philippe Uguen

mardi, novembre 08, 2005

Le Cantique des Cantiques illustré

Exposition Kupka " Qu’il me baise des baisers de sa bouche. Tes amours sont plus délicieuses que le vin " S’agit-il des vers de Louise Labé, cette grande poétesse du XVIè siècle qui déclarait avec fougue sa flamme à Magny, son amant (" Baise m’encor, rebaise moy et baise ") ? Non, nous sommes dans le plus beau chant de la Bible, le Cantique des Cantiques. On y célèbre l’amour d’un Bien-aimé et d’une Bien-aimée, qui se rejoignent et se perdent. Le Bien-aimé est appelé " roi " et " Salomon ", la bien-aimée " la Sulamite ". Pour justifier le maintien dans le canon biblique de ce texte sensuel, l’interprétation allégorique s’est imposée dès le 1er siècle de notre ère. Les juifs y voient la relation de Dieu pour Israël et du peuple pour son Dieu ; les chrétiens, celle du Christ avec son Eglise. Source d’inspiration pour de nombreux artistes, Le Cantique des Cantiques a nourri le peintre František Kupka (1871-1957), né en Bohême orientale et ami d’Alfons Mucha. C’est l’œuvre de cet illustrateur, admirateur de Gustave Moreau, que nous présente le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. A trois reprises, Kupka va retravailler le thème du Cantique en modifiant son regard. En 1905, il illustre un album qui accompagne l’adaptation pour la scène du Cantique par Jean de Bonnefon. Il entreprend ainsi son premier ouvrage de bibliophilie : six gravures sur bois où l’on retrouve l’influence de la Sécession viennoise. A peine le livre est-il composé, que l’artiste s’engage dans un second projet plus ambitieux qui l’occupe de 1905 à 1909 : mettre en images le poème biblique dans sa version hébraïque. Tous les stades de sa création sont présentés ici : des recherches de motifs dans des ouvrages érudits sur la Terre Sainte, jusqu’à une série complète d’aquarelles accompagnant le texte hébreu. Visions fraîches et oniriques d’un Eden oriental qui magnifie la beauté de la femme – somptueusement nue. Il faut dire qu’au moment où Kupka entame ce travail, il vient de rencontrer Eugénie Straub, qui sera l’amour de sa vie. Sa vision du Cantique est encore bouleversée par Paul Vuillaud qui publie en 1925 une traduction du texte en français, nourrie par la tradition juive. En 1931, les éditions Piazza publie cette nouvelle version que l’on peut feuilleter dans l’exposition… sur écran, après avoir admiré des études préparatoires. Deux étages plus haut, on ne manquera d’aller contempler huit pastels de Marc Chagall conçus pour la Chapelle du Calvaire de Vence, entre 1957 et 1966. Il s’agit là encore du Cantique, investi par l’univers de l’artiste : Bella, sa femme, qu’il tient enlacé, chevaux et chèvres sur ciels de feu, Vitebsk et Vence, nouvelles Jérusalem. L’amour humain, clef de compréhension de l’amour divin ? Pour Kupka et Chagall, cela ne fait aucun doute. Aussi est-il permis d’y croire.

Sylvie Horguelin,

Pour en savoir plus : Exposition Kupka, Le Cantique des Cantiques, jusqu’au 8 janvier 2006, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple, Paris 3è arr. Tarif : 3 euros. Tél. : 01 53 01 86 48. Site : http://www.mahj-org/.

En savoir + sur les saints céphalophores ?

LES CÉPHALOPHORES Saint Denis
"Céphalophore", en grec, signifie "porteur de tête. Ce mot désigne en fait toute une catégorie de personnages qui, ayant été décapités, se relèvent, prennent leur tête entre leurs mains, et se mettent en chemin pour rejoindre le lieu où ils désirent être inhumés. Il s'agit là d'un thème fréquent dans l'hagiographie chrétienne, et saint Denis, le patron de Paris, en est l'exemple le plus célèbre : martyrisé sur la colline de Montmartre, il est allé jusqu'à l'actuel site de Saint-Denis pour y être enterré. Parmi les principaux céphalophores, on peut citer sur notre territoire : saints Ache et Acheul (Amiens), Adalbald (Périgord), Aphrodise (Béziers), Ausone (Angoulême), Aventin (Saint-Aventin, près de Luchon), Balsème (Ormes), Céran (Paris), Chéron (Chartres), Chrysole (Comines), Clair (Vexin), Démètre (Gap), Didier (Langres), Elophe (Soulosse), Euchaire (Liverdun), Fargeau et Fergeon (Besançon), Firmin (Amiens), Fuscien et Victoric (près d'Amiens), Gaudens (Haute-Garonne), Genès (Arles), Gohard (Nantes), Hilarion (Espalion), Honoré (Thénezay), Just (Beauvais), Juste d'Auxerre (Louvres), Léon (Bayonne), Lié (Pithiviers), Livier (Metz), Lucain (Parisis), Lucien (Beauvais), Lupien (Gévaudan), Maurin (Lectoure), Maxime et Vénérand (Acquigny), Mitre (Aix-en-Provence), Miliau (Guimiliau), Nicaise (Reims, et Vexin), Oricle (Senuc, Ardennes), Papoul (près de Castelnaudary), Parrès (sud de la Champagne), Piat (Tournay), Quitterie (Aire-sur-l'Adour), Révérien (Autun), Sabinien (Dauphiné), Sever (Gascogne), Silanus et ses trois compagnons (Périgord), Symphorien (Autun), Trémeur (Carhaix), Tropez (Var), Valérien (Tournus), Vénérand (Troyes) Yon de Châtres (Arpajon), ainsi que saintes Basilée (sud-est de Bayeux), Bazille (Gironde), Bologne (le Bassigny), Germaine (Bar-sur-Aube), Haude (Finistère), Hélidie (Auvergne), Libaire (Grand ou Toul), Maxence (Beauvaisis), Noyale (Pontivy), Probe (Laon), Procule (Gannat), Protaise (Senlis), Quitterie (Aubous), Saturnine (Sains-lès-Marquion, près d'Arras), Solange (Berry), Spérie ou Espérie (Saint-Céré), Tanche (Lhuître, dans l'Aube), Théphine (Côtes-d'Armor), Valérie (Limoges), Verge (Saiinte-Verge, près de Thouars). On a pu interpréter cette particularité de porter sa tête entre ses mains par une considération iconographique : l'artiste aurait trouvé cette solution pour représenter dignement, et "avec toute sa tête", celui qui en fait l'avait perdue de par son martyre ... une convention toute naturelle pour exposer la nature du supplice enduré. Et la légende se serait ensuite créée afin de justifier de telles images. Une légende qui se développe, au-delà de quelques variantes, selon des schémas assez souvent récurrents : le saint, par exemple, a tendance à traverser une rivière, à passer de l'autre côté de l'eau, avant de gravir une côte, à gagner un lieu élevé (à moins qu'il n'en vienne), et de parvenir au lieu qui lui accordera enfin le repos. Ils y lavent volontiers leur tête dans une fontaine, et la posent sur une pierre qui reste marquée de son sang. Là un personnage féminin se charge éventuellement des derniers soins à lui donner.
Le lieu, la pierre et la fontaine s'en trouvent sacralisés et deviennent supports de dévotions (à moins, comme c'est probable, que la légende ne rende compte a posteriori un culte préchrétien). Mais il semble que le thème ne soit pas exclusivement chrétien, et on peut tenter d'autres explications. Orphée, dont la tête, emportée par le courant du fleuve, continue de clamer le nom d'Eurydice. Mais surtout l'importance accordée par les Gaulois à la tête : les têtes coupées des vaincus, qui étaient rituellement exposées. Mais aussi des "dieux-têtes", des figures divines dont la représentation ne comprend que cette partie du corps. Et J.-J. Hatt rapproche ces images d'une statue acéphale représentant sans doute Esus. voir un exemple de céphalophorie : sainte Noyale
Bibliographie. Philippe GABET, La céphalophorie, Bulletin de la Société de Mythologie Française n° 140.. Philippe GABET, Recherche sur les Saintes "Céphalophores", Bulletin de la Société de Mythologie Française n° 119, et Mélanges de mythologie française, Paris, Maisonneuve et Larose, 1980.. Jean-Michel HANS, Les Céphalophores leuquois, St Eulophe et Ste Libaire enfants de Baccius, et Philippe GABET, Les Céphalophores champenois et bourguignons, une famille méconnue, Bulletin de la Société de Mythologie Française n° 143.. Frédéric DUMERCHAT, Sainte Verge et saint Honoré en Poitou : têtes tranchées, sang et eau, Bulletin de la Société de Mythologie Française n° 210. . Acta sanctorum.. Vies des saints et des bienheureux, 13 vol., Paris, Librairie Letourney et Ane, 1935 à 1959.


 

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