Le Petit Cephalophore

dimanche, mars 28, 2010

Rameaux 2010 : la procession

Comme c'est désormais la tradition à Saint-Denys, nous avons marché en ce dimanche des Rameaux depuis le square du Temple jusqu'à l'église, pour accompagner le Christ dans son entrée à Jérusalem. L'ânon de l'évangile était représenté par la douce Herminette, et la joie était pour tous au rendez-vous.


Hosanna !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur,
le roi d'Israël ! (Jean, 12, 13)


Rameaux 2010 : la célébration eucharistique




Après la messe, l'apéritif et le déjeuner partagés avec les jeunes couples qui se préparent au mariage, nous avons écouté avec intérêt une conférence sur le saint Suaire de Turin, mis en parallèle avec les relations de la Passion de Jésus. Une énigme offerte à l'intelligence qui peut être aussi un chemin de foi.

Dominique T.

lundi, mars 01, 2010

Mars 2010. L'éditorial du père Quinson


Cette année, ils seront 322 adultes à être baptisés à Paris au cours de la nuit de Pâques. En France, plus de 3 000.

Depuis plusieurs années, ce phénomène des baptêmes d’adultes a pris une ampleur croissante. Ces chiffres peuvent impressionner ou laisser indifférents. A vrai dire ils n’ont pas de valeurs en eux-mêmes. Mais ils sont le signe d’un dynamisme spirituel nouveau qui est important pour l’Église. Pas simplement parce que ces nouveaux baptisés adultes seraient particulièrement bienvenus à une époque de « vache maigre ». Bien sûr c’est consolant de voir des adultes se préparer au baptême ! Mais l’essentiel n’est pas là : les « catéchumènes », ces adultes qui se préparent au baptême, nous sont donnés par le Christ comme des frères et des sœurs. Ils ont quelque chose à dire aux aînés que nous sommes.

Comment les accueillons-nous ? Quel désir les a mis en route vers le baptême ? De quelle façon pouvons-nous à notre tour être renouvelés dans la conscience de notre baptême ? Comment peuvent-ils être le ferment d’une nouvelle conversion de toute l’Église ? Comment peuvent-ils nous réveiller et nous aider à redécouvrir l’Évangile d’une façon rafraîchissante ?
Dans l’élan du nouveau rituel d’initiation chrétienne des adultes (1996) le cardinal Lustiger a initié à Paris une nouvelle compréhension du carême, renouant en cela avec la pratique de l’Église primitive : comprendre le carême comme une grande retraite baptismale au cours de laquelle nous cheminons, avec les catéchumènes, vers le mystère de notre propre vie, la mort et la résurrection du Christ.
Avant d’être un temps où l’on ne mange plus de chocolat, le carême est l’occasion offerte à tous les baptisés d’être replongés dans la grâce de leur baptême. Le don de Dieu est premier. «Si tu savais le don de Dieu…» Jean 4, 10.

Les catéchumènes sont une chance extraordinaire pour l’Église. Nous avons la joie d’avoir au milieu de nous, année après année, des adultes qui se préparent au baptême, à la confirmation, à la communion eucharistique. Puissions-nous les accueillir comme un don de Dieu et en être personnellement renouvelés dans la paix, la simplicité du cœur et le désir de la mission.
Père Paul Quinson

Témoignages de catéchumènes

Clarisse,  journaliste : elle sera baptisée dans la nuit de Pâques
Ils étaient 322 adultes réunis à Notre-Dame de Paris autour de l'archevêque André Vingt-Trois pour leur appel décisif ce samedi 20 février. Clarisse, mère de trois jeunes enfants, journaliste à l'activité débordante et catéchumène, note la beauté et la simplicité de cet évènement. "J'ai ressenti une grande sérénité. L'archevêque a trouvé un temps personnel pour chacun de nous. Un regard, une question. J'ai pu lui dire par exemple que c'était l'intérêt pour la personne humaine qui me motivait dans mon travail." Clarisse s'est rendue compte de la présence d'autres catéchumènes de "sa génération", qui comme elle ont reçu quelque chose de la culture chrétienne, sans être initiés à la vie spirituelle. "J'ai toujours cru et je désirais le baptême depuis la première prise de conscience de ne pas l'avoir reçu", confie-t-elle. Alors pourquoi aujourd'hui ? "Ma décision a mûri avec l'accompagnement de mes trois enfants, tous les trois baptisés. J'ai été amenée à parler avec un prêtre", explique-t-elle.  "Je voulais aussi donner du temps à mes proches pour leur permettre d'accueillir cette décision. Aujourd’hui ils partagent ma joie." Qu'apporte le baptême ? "A vrai dire, je me sens déjà intégrée dans la communauté chrétienne par ma foi, mais je désire vivre cet état en vérité." Clarisse entame la dernière étape vers la nuit de Pâques, jalonnée de scrutins. Déjà elle rend grâce pour les personnes du catéchuménat et de la paroisse qui vont l'entourer. Et après ? "Je vais vivre de la grâce des sacrements, mais je ne serai pas une "grenouille de bénitier". Il s'agira moins d'introduire dans ma vie des temps nouveaux, que de permettre à la vie elle-même de reprendre avec une intensité nouvelle. Dieu était toujours là. Le moment est venu pour moi de lui dire que j'étais là aussi. C'est l'heure de me manifester à lui."
Propos recueillis par Katarina K.




Didier, comédien : il fera sa Première communion lors de la vigile pascale
« Il devait y avoir un peu de Peppone et Don Camillo, dans ma famille. Ma grand-mère avait voulu me faire baptiser, mais pour mon père, communiste de cœur - qui s’était néanmoins marié religieusement -, pas question ensuite de catéchisme. Encore aujourd’hui, je suis le seul de la famille à aller à la messe. Je n’en vais pas moins faire ma première communion… à 44 ans.
De la religion, je n’ai longtemps connu, enfant, que la "menace" d’être envoyé "chez les jésuites". Il n’empêche. J’ai le sentiment d’avoir toujours connu, et aimé, Jésus Christ. Depuis qu’enfant, un cousin m’a emmené dans l’église de Montagnac, me disant d’embrasser toutes les statues de saints ; il y avait là celle de saint François d’Assise ; il est devenu mon ami, à qui j’allais me confier, les jours de spleen. Vers vingt ans, je me suis éloigné des églises… mais pas de la prière. Jusqu’à ressentir très fortement, il y a 4-5 ans, le désir de mieux connaître ce Christ que je priais, sans vraiment le comprendre. Je suis venu en parler au père Paul ; ai suivi depuis la rentrée 2008 le parcours de catéchuménat, accompagné de Béatrice et Jacques. Je communierai ici pour la première fois à la Veillée pascale, et serai confirmé à Pentecôte, à Notre-Dame. Mais entre temps, quel parcours… Ce qui me surprend en fait toujours, dans nos soirées catéchuménales, ce sont les différences de regards que l’on peut avoir sur un même texte biblique. On met tellement d’affect derrière les mots. La Bible pourtant, elle se "parle" de façon si simple ; mais seul le partage permet d’en explorer toute la richesse ; force de la communauté…
Quant à la communion… Enfin, je vais bientôt pouvoir vivre l’Eucharistie à 100%. Partager ainsi un peu de la vie du Christ, moi qui ai tellement envie d’être un apôtre pour Lui.
Et demain ? Pourquoi ne pas, à mon tour, être catéchiste, accompagner des catéchumènes. Vivre intensément avec ma paroisse. J’ai tant reçu. J’ai envie de donner ».
Propos recueillis par JLBB.



Alix, étudiante : elle se prépare à la confirmation.
Une année de conversions s’ouvre pour Alix, 18 ans : de nouvelles études, un nouveau quartier, et surtout une nouvelle rencontre avec le Seigneur, une vraie rencontre. A entendre son histoire, on a l’impression de plusieurs rendez-vous manqués, de portes à peine entrebâillées devant Celui qui, inlassablement, revient frapper doucement à l’âme. Cette fois, Alix n’a pas résisté, elle a ouvert : « Quand on Lui laisse de la place, Il vient. Quand on Lui dit : "C’est bon, maintenant. Viens !", Il n’attend pas longtemps.» Certes, Alix a reçu le baptême à la naissance, mais c’est seulement en 6ème qu’elle commence à fréquenter l’aumônerie, fait sa première communion puis l’année suivante, sa profession de foi. En 4ème, elle vit sa phase « rebelle ». En 3ème et en seconde, elle prépare pourtant sa confirmation, mais elle ne se sent pas prête et ne trouve pas, auprès d’un aumônier dont le discours radical la rebute, le soutien qu’elle attendait. Elle quitte l’Église. Le dimanche, elle regarde son amie, quand celle-ci  vient chez elle passer le week-end, partir pour la messe en compagnie de sa grand-mère. Jusqu’au premier dimanche de l’Avent 2009, jusqu’au jour où elle accepte de les accompagner. Ce jour-là, elle fait cette promesse à Dieu d’aller à la messe tous les dimanches. « Et je suis ravie. Et sincère. C’est un plaisir d’aller à la messe. Cela fait partie de moi maintenant ». Qu’est-ce qui a changé ? La vérité de sa relation au Christ. Adolescente, elle était venue à l’Église parce qu’elle se sentait "ne correspondre à rien". "J’étais en quête d’identité, alors je me suis rattachée à un groupe. D’autres ont eu cette chance d’avoir une foi qui a toujours fait partie d’eux. Pour moi, c’est à moi de faire la démarche. Aujourd'hui, je suis majeure et libre de décider de ma vie : je l’ai entre les mains."  Elle plonge dans le catéchuménat, pour préparer sa confirmation. Elle apprend « plein de choses », approfondit des connaissances qui jusque-là étaient demeurées vides de sens. Elle irradie de joie, une joie déjà missionnaire.
Propos recueillis par Dominique T.                                              


Djena, néophyte.
Djena, 33 ans, a reçu les sacrements de baptême, de confirmation et l’Eucharistie lors de la vigile pascale 2007. Elle est aujourd’hui « néophyte ». « Je suis toujours en recherche pour approfondir ma foi, confie-t-elle. C’est une quête permanente. Le baptême, ce n’est qu’un début ! ». Et elle explique sa méthode : « Je navigue de paroisse en paroisse pour rencontrer d’autres façons de vivre la messe, d’autres personnes avec qui partager une expérience de foi. J’ai ainsi croisé par hasard une musulmane convertie comme moi. Pour elle, cela s’est passé en Afrique, c’est encore plus difficile. Depuis, elle est toujours en train de chercher à consolider ce qu’elle a reçu. Grâce à elle, j’ai compris que douter n’est pas forcément un péché. Avant, je me sentais coupable devant le doute : "Ô femme de peu de foi !" Son témoignage a résonné en moi comme un écho. » Est-elle heureuse aujourd’hui ? « Oh là là ! Oui ! Je suis délivrée de mes propres démons, moi qui étais coincée entre ma famille, hostile à mon baptême, et l’Église. J’avais peur d’affronter les miens. Aujourd’hui c’est du passé. La quête a été longue, cinq à six ans. Il m’a fallu déjà deux ans pour oser franchir le seuil de l’église... J’ai été accueillie. Et je me suis plue au catéchuménat ; mon accompagnatrice, Guite, était formidable, à mon écoute, vraie. J’allais à la messe, je connaissais les paroissiens, lisais la Bible. Cela a répondu à ce que je cherchais. Depuis, je suis super contente. Fidèle à l’Église. Je me sens chez moi, parfaitement en paix, dans toutes les églises, mais j’ai Saint-Denys à cœur car c’est là que j’ai été baptisée. Ma famille, le temps passant et par l’action de l’Esprit, a compris qu’être catholique, ce n’est pas forcément détester les siens. C’est un choix personnel, c’est être ce que je suis. C’est une évidence, c’est cette voie-là que je veux suivre dans ma vie. Je ne me suis pas trompée. Cette foi que j’ai accepté d’assumer, je la vis pleinement. »   
Propos recueillis par Dominique T.                          

Le parcours du catéchumène

Hélène R. est  responsable du catéchuménat pour le doyenné du Marais qui regroupe les paroisses de Saint-Denys, Saint-Paul/Saint-Louis, Saint-Louis-en-L’île et Les Blancs-Manteaux. Elle nous présente ce groupe qu’elle anime depuis la rentrée.

Combien de personnes fréquentent le catéchuménat ?
Hélène R. : Environ vingt accompagnés et vingt accompagnateurs des différentes paroisses du doyenné se retrouvent à Saint-Denys pour une réunion mensuelle. Les accompagnés sont d’horizons et d’âges variés : étudiants, acteurs, journalistes, professions médicales, etc., quelques uns d’origine africaine ou asiatique, entre 20 et 60 ans. Certains demandent le baptême (ce sont les catéchumènes à proprement parler), d’autres la communion, d’autres encore la confirmation. Nous accueillons aussi des « recommençants ». Tous suivent le même parcours mais à tout moment de l’année, nous intégrons des personnes nouvelles.

En quoi consiste ce parcours ?
La préparation aux sacrements dure en moyenne 2 ans. La réunion mensuelle permet de se familiariser avec les Écritures et ainsi de rencontrer Jésus Christ. Elle est complétée par un accompagnement individuel (une fois par semaine, tous les 15 jours ou une fois par mois, en fonction de la disponibilité de chacun).

Quelles sont les étapes que parcourt un catéchumène ?
Après six mois à un an d’accompagnement, la personne demande son entrée en catéchuménat : elle a lieu un dimanche, pendant la messe, pour que les nouveaux arrivants soient accueillis par la communauté. Vient ensuite l’appel décisif qui aura lieu le 20 février à Notre-Dame cette année. Tous les catéchumènes de Paris sont rassemblés avec leurs futurs parrains et marraines et/ou accompagnateurs. Mgr Vingt-Trois s’adressera à chacun d’eux en particulier. Suivent trois scrutins, les 3è, 4è et 5è dimanches de Carême, au cours desquels on « scrute » les motivations du catéchumène. Enfin, le soir de la vigile pascale, les catéchumènes reçoivent les sacrements de l’initiation : baptême, confirmation et eucharistie. Chacun est baptisé dans sa paroisse : cette année nous aurons quatre baptêmes dont un à Saint-Denys, celui de Clarisse. Après le baptême, on devient un « néophyte ». Certains d’entre eux continuent à faire partie de notre groupe pendant encore un an pour aller plus loin.

Que recherchent les catéchumènes ?
Au cœur de leur démarche, il y a la question du sens de la vie et le problème de la souffrance. Ils sentent un désir de rencontrer Jésus Christ. Certains sont des « traumatisés de l’Église ». Ils y entrent sur la pointe des pieds, à cause des critiques formulées à son égard… D’autres ont pris l’habitude d’entrer dans une église et de prier. Ils finissent par rencontrer un prêtre qui nous les envoie. D’autres encore arrivent par un groupe Alpha. Tous découvrent que l’Évangile les rejoint dans leur vie. Leur entrée dans l’Église est une grâce pour eux et pour nous !
Propos recueillis par Sylvie H.                                                                                  

Accompagner un catéchumène en couple

Quatre couples de la paroisse Saint-Denys font partie des accompagnateurs du groupe catéchuménat au doyenné. Pour eux, un engagement... qui compte double !

Antoinette et Claude - les vétérans ! - sont accompagnateurs depuis vingt ans. Lui, d'abord sollicité par un prêtre, attendra en vain son premier catéchumène... mais continuera à assister aux réunions. Elle, l'année suivante, souhaite partager l'engagement de son mari. «On nous a confié une jeune fille qui allait se marier. On invitait aussi le futur époux, un chrétien de la paroisse.» Autres "anciens" :  Béatrice et Jacques, depuis huit ans accompagnateurs, rejoints voilà deux ans par Viviane et Frank puis cette année, par Benoît et Brigitte. Les couples que nous avons pu rencontrer partagent de nombreux constats.

ENSEMBLE, C'EST TOUT ! « On a découvert la grande joie de faire une démarche spirituelle ensemble », affirment Antoinette et Claude.
« Je ne me sens pas capable de le faire seul, dit Jacques, car je n'ai pas le sentiment de n'être seulement qu'un témoin, en tant que personne. Ma foi s'inscrit dans une expérience conjugale, familiale. »

CONVIVIALITÉ. Pour Claude et Antoinette, « c'est important de recevoir les catéchumènes chez nous, de leur montrer le bonheur d'une entente conjugale. Ils sont souvent surpris d'une disponibilité de laïcs sur un plan spirituel, qu'ils pensaient réservée aux prêtres. » Jacques et Béatrice s'efforcent de transmettre, « mais en le vivant plus comme une rencontre que comme un enseignement. Le but étant de devenir frères en paroisse : quand on réussit, on est très heureux ! »

DIVERSITÉ. Confrontés à des catéchumènes de toutes personnalités et tous niveaux socio-culturels, « de Bac + 10 à la plus grande misère, matérielle et intellectuelle », ils s'adaptent ! « On admire le courage de leur démarche. C'est formidable, la présence de l'Esprit-Saint ! »(C et A) « Ce n'est pas toujours facile et joyeux, mais il faut faire confiance. A chaque fois qu'on se réunit au nom du Christ, Il est là » (B et J).

LA PAROLE. « On fait attention à ne pas être un couple plus un, mais à échanger à trois, en témoignant de notre rencontre dans le Christ avec nos différences, car les catéchumènes ne sont pas forcément mariés », précise Béatrice. « La quatrième personne, ajoute Jacques, c'est le Christ, sa Parole. A travers un extrait de l'Ancien Testament, éclairant un passage de l'Évangile, le schéma abordé en Doyenné, que l'on reprend. » « On suit des parcours de catéchèse et on prépare quelque chose de structuré en se basant sur des livres, on n'a jamais improvisé ! » explique Antoinette. Tous concluent les rencontres par une prière.

AU FINAL. « Un enrichissement : on chemine, on progresse ensemble. Et on reçoit autant que l'on donne. » (B et J). « On ne veut pas décevoir les catéchumènes, on s'efforce de progresser pour être à la hauteur. C’est un bonheur extraordinaire, une récompense suprême ! » (C et A).
Propos recueillis par Marie-Christine D.                                                                

Les échos du Conseil économique

L’année 2009 s’est achevée pour notre paroisse avec des comptes équilibrés. Ce n’est pas le fruit du hasard, mais de la générosité des paroissiens, avec des dons en hausse malgré les difficultés économiques et le résultat d’une maîtrise de nos dépenses, qui se stabilisent à 280 000 euros. Une grande satisfaction aussi, avec l’engagement de désormais 115 paroissiens (sur les 354 foyers donateurs du Denier), à un don régulier par prélèvement automatique, une forme d’aide qui assure un financement régulier de 37% de nos dépenses tout au long de l’année. Le don moyen au Denier s’élève désormais à 385 euros (avant la déduction fiscale de 66% qui ramène le don net à 131 euros par foyer imposable). Pour autant, face à un nombre de donateurs en baisse (-22 en 2 ans) la priorité est désormais à l’explication aux foyers les plus jeunes de l’importance de leur engagement, quel qu’en soit le niveau, adapté à leurs possibilités. Dernier élément de sécurisation de nos finances paroissiales : le résultat des JAM 2009 en novembre dernier qui, une fois de plus en hausse, ont apporté 57 103 euros de (précieux) résultat à nos comptes. Nous pouvons ainsi aborder 2010 avec confiance. Nous pouvons même regarder un peu au-delà, ainsi d’ailleurs que le diocèse y a invité, pour la première fois, toutes les paroisses de Paris, en leur demandant d’établir des comptes prévisionnels à cinq ans.
Cette année, cette solidité va nous permettre :

· d’intensifier les actions de proximité avec le quartier ; la visite de Noël aux commerçants qui est devenue une tradition appréciée de tous, commerçants comme paroissiens qui s’y dévouent un samedi par an ; la bénédiction et la procession des Rameaux dans la rue, qui témoigne de l’Eglise vivante, enfin donner une ampleur particulière au week-end portes ouvertes (Nomades) qui aura lieu en mai.
· d'accroître les moyens alloués pour les actions en direction des familles et des enfants (par le catéchisme, le scoutisme, les activités pour les parents).
· enfin, de moderniser l’installation électrique qui en a bien besoin, mettre en conformité les issues de secours en dégageant l’espace de stockage des planches des JAM, achever la rénovation des salles et mener à bien le projet d’amélioration de la sonorisation de l’Église.
Philippe Th.

CARÊME POUR HAITI



Quand un membre du corps souffre, c’est tout le corps qui souffre.

Beaucoup de générosité s’est déjà manifestée pour aider le peuple haïtien profondément atteint. L’heure est maintenant à l’immense tâche de reconstruction du pays. 
C’est pourquoi notre archevêque, Mgr André Vingt-Trois, propose aux paroisses et aux communautés chrétiennes du diocèse de Paris, comme projet de Carême 2010, de soutenir par la prière mais aussi matériellement le diocèse de Port-au-Prince, et plus précisément la reconstruction de la cathédrale (cf. les ruines ci-contre), des églises et des infrastructures paroissiales les plus détruites.
Le vicariat à la solidarité du diocèse de Paris coordonne cette action avec ses contacts sur place. 

Vos dons sont à établir en chèque à l’ordre de ADP Haïti et à adresser à ADP-Haïti 7 rue Saint-Vincent 75018 Paris (ou bien à remettre à l’accueil de l’église).  

N'abandonnons pas nos frères meurtris !
Philippe Th.  
                                                

Tout vu, tout lu, tout su !

Dans son livre Les Nouveaux convertis, Monique Hébrard, journaliste à La Croix, nous propose trente-deux témoignages d’hommes et de femmes qui, par des chemins divers et souvent surprenants, ont rencontré la foi et demandé le baptême.
Autant de personnalités différentes, de tous âges et de tous milieux, qui racontent avec beaucoup d’émotion leur chemin vers Dieu. Dans cette enquête passionnante, Monique Hébrard analyse avec une rigueur toute professionnelle les raisons de ces conversions et l’importance de la préparation au baptême, chemin d’épanouissement, voire de guérison, qui leur donne une incroyable force de vie nouvelle et de liberté, avec le soutien d’une Église et des communautés paroissiales de mieux en mieux préparées à accompagner ces nouveaux convertis.

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STATISTIQUES

3 000 adultes chaque année s’engagent dans le catéchuménat en France (322 à Paris en 2010), 54 % ont entre 25 et 40 ans. 69% sont des femmes. Leur démarche est souvent en interaction avec les étapes de vie de leurs enfants (naissance, baptême, catéchisme) mais aussi très liée à la préparation du mariage. Les catéchumènes sont le reflet de la société française: toutes les catégories sociales sont représentées. 80% vivent en milieu urbain. 43% s'inscrivent dans une tradition familiale catholique et 45% se déclarent sans religion. Si la plupart d'entre eux n'ont pas connu d'éducation chrétienne, certains souhaitent être baptisés depuis leur enfance. 10 000 personnes s’investissent dans les diocèses et paroisses pour les accompagner. 
Philippe Th.                        


 

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