Le Petit Cephalophore

mardi, mars 30, 2021

L'édito du père Tardy. Avril 2021

L’œuf ou la poule ? 

Qu’est-ce qui est premier ? Eternelle question, jamais tranchée.

En ce temps de Pâques, qui n’a vu fleurir sur les devantures des chocolatiers (qui font partie très heureusement des commerces « essentiels ») des poules et des œufs de toutes tailles, de toutes couleurs… et à tous les prix !

L’œuf, nous le savons, a toujours été associé à Pâques car il représente ce qui porte en lui une vie cachée ; l’œuf est une promesse sur le point d’être tenue.  Fabergé a su en faire des œuvres d’art, les enfants du caté aussi. En ce qui concerne la poule, le lien avec l’évangile est moins net.

Et pourtant, Jésus se compare lui-même à une poule soucieuse de ses poussins : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! ». La poule exprime l’amour maternel de Dieu pour son peuple récalcitrant.

Dans l’évangile de Jean, c’est davantage l’image masculine du berger qui rassemble ses brebis en un seul pâturage. Mais Luc mentionne cette souffrance si humaine de ne pas y arriver : combien de fois ai-je voulu… et cela n’a pas marché ! Le Seigneur a-t-il vécu cela comme une sorte d’échec ?

La Résurrection est bien sûr une éclosion et une victoire, mais marquée aussi par cette douleur de l’enfantement ressentie par le Christ.

Aujourd’hui, justement, il nous est donné dans notre contexte sanitaire de vivre à la fois la joie de Pâques, et la tristesse de n’être pas tout à fait réunis.

Ce numéro du Petit Céphalophore veut vous donner à la parole, vous rendre hommage aussi, à vous tous qui avez dû vivre bon an mal an cette année paradoxale.

Que cette fête de Pâques fasse retentir cette promesse du psaume: « Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage. » (Ps 90) 

Père Roger Tardy 


En ces temps difficiles, rendre compte de notre Espérance

 Joan 

« Le Mercredi des Cendres, devant le carême qui s’annonçait, j’ai poussé un gros soupir. Double peine, me suis-je dit. On est en pleine restriction et il faut encore enchaîner avec le carême ! Mais par la suite, en y réfléchissant, j’ai trouvé que cet isolement, imposé depuis un an, avait vidé un espace intérieur, pour permettre de mieux se préparer à un cœur à cœur avec le Seigneur au désert. Le dépouillement a mis en lumière ce qui m’éloignait du Seigneur et une juste connaissance de moi-même : quel programme ! Cette année les circonstances si particulières rendent la marche vers Pâques unique et intense.  Il me semble que nous aurons traversé cette période mûris et grandis dans l’acceptation et l’amour. Nous résistons tous, avec Lui et en Lui. Comme le dit le Psaume : « Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur ! » Nous en sortirons plus unis et davantage fraternels, parce que le carême, vécu dans le confinement, nous éclaire. Nos défauts et mêmes nos péchés peuvent devenir des points d’appui, les plus solides, pour nous jeter dans les bras de Dieu.  Nous entendons ce rappel à mettre les pauvres à la première place, car nous recevons d’eux d’être nous-mêmes en vérité, frères et sœurs s’entraidant sur le chemin. Le Seigneur prépare nos cœurs à l’accueillir avec joie et confiance prêtent à ressusciter tous avec Lui et en Lui.  Alléluia ! » 

Propos recueillis par Dominique T. 


 Sylvie

« Insidieusement, l’acédie nous guette au fil des jours ternes qui se succèdent puisque nous sommes privés de tout ce qui nous rend heureux : les réunions familiales, les sorties au restaurant avec des amis, les soirées au cinéma, les voyages qui ressourcent… et même les journées au bureau !

Aussi, quand le découragement me saisit à mon tour, je repense à Etty Hillesum, cette jeune Hollandaise d’origine juive qui éprouvait une joie indicible en contemplant le printemps qui arrivait dans le camp de Westerbork, où elle avait choisi de rejoindre les siens, avant d'être déportée à Auschwitz. Dans son journal, Une vie bouleversée, elle écrit : « Un puits très profond est en moi. Et Dieu est dans ce puits. Parfois, j’arrive à le rejoindre, le plus souvent la pierre et le sable le recouvrent : alors Dieu est enterré. Il faut à nouveau le déterrer ». Etty réussit à trouver Dieu « au beau milieu de la grande tragédie du xxe siècle, la Shoah (…) et elle se transforme en une femme pleine d’amour et de paix intérieure », note Benoît XVI. N’est-ce pas là le défi qui nous est lancé en ces temps de pandémie ?

Le Christ nous convie avec la Samaritaine au bord de ce puits et nous fait cette magnifique promesse : « …celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » (Jn 4,14) L’espérance, pour nous chrétiens, est avant tout une attitude d’un cœur habité par la présence de Jésus. Et pour le retrouver, c’est simple : il suffit d’ouvrir l’évangile… »


Floris

Floris, dont les paroissiens connaissent l’engagement qui fut le sien auprès des Éclaireurs du groupe scout de Saint-Denys, est parti en septembre 2020 à Grenade (Andalousie), afin de poursuivre son Master d’ingénieur-architecte en Erasmus. « A peine arrivé, après trois semaines dont une seule de cours », il allait découvrir « le confinement à l’espagnole ». Entre clusters en résidences étudiantes et apprentissage de la solitude, Floris découvre « une paroisse d’adoption » et la communauté des Petites sœurs de l’Agneau, pauvres et mendiantes dans les pas de saint Dominique et de saint François. Floris marche à leurs côtés à la rencontre des plus pauvres lors d’une maraude hebdomadaire.  « Cette période m’a permis d’expérimenter qu’un ermite ne devient pas fou parce qu’il est en relation avec Dieu. Pour moi évidemment, cette situation vécue dans ma chambre d’étudiant était plus subie que choisie, mais j’ai eu l’impression de me nourrir de la même manière de ma relation à Dieu. » Une période qui permettait aussi « de se réapproprier l’espace et le temps, dans l’écoute quotidienne des 3 minutes de prière et méditation que notre ancien vicaire de Saint-Denys, le père Maxime, proposait via un groupe WhatsApp très suivi ». Cette période a permis à Floris de faire de belles et fortes rencontres avec des fidèles laïcs engagés et de nouer des amitiés durables, comme avec ce jeune couple italo-espagnol qui redonnait vie à un monastère cistercien quand tant d’églises avaient refermé leurs portes. « L’avenir ? Maintenant que je suis de retour à Paris, je crois que cette pandémie va nous amener à repenser notre relation au voisinage, à notre environnement, et ce cadeau d’une église aux portes grandes ouvertes ».

Propos recueillis par PhTh 


Pierre

« L’espérance et le renouveau me font immédiatement penser à mon propre parcours de croyant. J’ai reçu un enseignement religieux lorsque j’étais enfant, mais ensuite, j’ai éprouvé une certaine indifférence vis-à-vis de l’Église. Ma foi a sans doute suivi des chemins détournés… Car, il y a tout juste deux ans, lors de la fête des Rameaux, je me suis senti interpellé par le Christ. Ce retour à Lui, je l’apparente à une quête et aussi à un recentrage intérieur. Beaucoup d’aspects de mon intériorité étaient épars, dispersés en moi… Le virage qu’a ainsi pris ma vie, il y a 2 ans, m’a permis de les rassembler dans une grande cohérence ! A Saint-Denys, j’ai suivi le parcours Alpha l’an dernier et je suis dans une « barque ». Je me suis senti très accueilli dans ma nouvelle paroisse. Je trouve ainsi très chouette d’établir du lien entre la messe et la vie. La parole de Dieu résonne désormais dans mon quotidien avec des échos très concrets. Ce n’est plus un sujet à part. C’est une lecture aidante, plutôt que culpabilisante… En moi, je me sens désormais « à ma place », en communion… 

Si je me projette dans un renouveau plus long, et en particulier post-Covid, c’est évident qu’il va falloir revenir à la vraie relation, pas seulement par téléphone ou en visio en programmant des rendez-vous. J’admets qu’il va me falloir sortir de mon univers connu et maîtrisé, donc trouver un certain courage pour ressortir, retourner au vrai contact de l’autre. J’en éprouve de l’enthousiasme mais aussi de l’appréhension. »

Propos recueillis par Agathe R.                                                                                                                                                                             

Le grand retour du Ponton du Marais

Durant la première semaine des vacances de février, la paroisse a proposé aux enfants, de la paroisse ou du quartier, âgés de 6 à 16 ans, d'être accueillis pour des demi-journées de jeux adaptés à leurs âges, renouant ainsi avec l’ancien Ponton du Marais, sorte de patronage tombé dans l’oubli depuis plus de vingt-cinq ans. Trois séminaristes (Daniel, Jérôme et Joseph) se sont mobilisés pour concevoir et animer ces moments avec eux. Le tout sans frais… Quel soulagement pour les familles épuisées par une organisation bien complexe depuis un an de crise sanitaire ! Le Petit Céphalophore a demandé à Daniel, co-animateur du Ponton, et à Charles-Antoine, 11 ans, de nous parler de leurs expériences réciproques. 

Daniel : « L’idée de relancer « le Ponton du Marais » est venue en communauté, poussée par les pères. On s’était dit qu’en raison des contraintes sanitaires, certaines familles n’allaient pas pouvoir partir ou envoyer les enfants en vacances. Et puis, nous avons un apostolat à faire, parfois dans les camps de ski, fermés cette année. Enfin, nous avions le souhait de proposer quelque chose aux enfants de la paroisse, en rapprochant l’église de leur vie quotidienne. J’ai préparé les activités avec Jérôme qui a passé le stage théorique et le stage pratique du BAFA, alors que moi, je n’ai encore que le théorique. Lors de cette formation, on apprend beaucoup d’activités et on peut y puiser des idées d’animations. En début de semaine, nous avons mis en place des jeux pour connaître les prénoms. Ensuite, nous avons déployé des jeux plus complexes, qu’on appelle des grands jeux, en mettant en scène des univers immersifs pour les enfants. Nous avons pris beaucoup de plaisir à concevoir les jeux ! Nous avons essayé d’anticiper les réactions des enfants, d’imaginer si telle proposition allait leur plaire. En cours de semaine, nous avons apporté des ajustements à notre programme en fonction de leurs goûts. Nous nous sommes beaucoup amusés, notamment à nous déguiser ! J’ai beaucoup de neveux et nièces dont j’aime m’occuper. La pastorale de jeunes me plaît beaucoup. Nous avons établi une fraternité avec les enfants de la paroisse, et j’en suis heureux car c’était l’objectif. »

Charles-Antoine : « L’accueil était très bien, les séminaristes étaient très sympas, et les activités étaient variées ! A la messe, les séminaristes sont réservés, sérieux, mais on sent quand même qu’ils savent aussi s’amuser. Je n’étais pas si surpris de les voir jouer avec nous. Parmi les activités que j’ai appréciées, il y avait les « Jeux olympiques », ou encore le « Défilé de mode », avec des vêtements disposés sur des tables pour se déguiser, puis défiler par équipe. C’était très rigolo et bien conçu ! On a aussi fait un jeu avec une bassine d’eau par équipe. Il fallait mettre une grande éponge dedans, se la passer et l’essorer dans une bassine vide. Et puis il y avait aussi un jeu avec un ballon. Il fallait le passer à quelqu’un dans le cercle et imiter un animal. Il y avait des enfants d’autres écoles, c’était bien. Je serais partant pour participer encore ! »
Propos recueillis par Agathe R. 

Alpha : on continue !

C’est grâce à Anne que Magali, maman de trois enfants âgés de 8 à 14 ans, est venue pour la première à Saint-Denys à une soirée Alpha. A vrai dire, elle y songeait depuis quelques temps, suite à un témoignage de Jennifer et aussi parce qu’elle se posait des questions sur la foi. Quand Anne lui a proposé de venir à une présentation du parcours à l’issue d’une messe scoute, puis de participer à la première soirée, Magali a dit oui. « Au début, j’hésitais à m’engager pour une durée de quatre mois, mais dès la première rencontre j’ai été conquise », se souvient-elle. « A chaque soirée du jeudi nous étions accueillis comme si quelqu’un nous avait personnellement attendus. » Magali a été très touchée par ces dîners dans une atmosphère de confiance et de grande écoute. Chaque rôle contribue à la mission partagée, à sa manière : en préparant le repas, en servant, en animant une table ou en priant pour que les cœurs des convives soient touchés par Dieu.

« J’ai beaucoup reçu au cours des douze soirées et pendant le week-end en fin de parcours.  J’ai le désir de m'investir à mon tour. » Anne, qui a relayé Agnès dans le rôle de responsable, a proposé à Magali de venir co-animer  la nouvelle édition Alpha prévue pour la rentrée 2021. « Le contexte actuel nous a imposé une pause. Certains la regrettent, d’autres l’apprécient comme un temps de préparation. » Anne et Magali ont pris le soin de recueillir le témoignage de chaque personne qui s’était investie dans le parcours en 2020. Elles explorent aussi des possibilités de formation. « Notre mission s’inscrit dans une continuité et ne cesse de porter des fruits : nous prions les uns pour les autres et nous gardons le lien d’amitié par le groupe WhatsApp.  Quelques nouvelles personnes nous ont rejoints. Une première messe à notre intention vient d’être célébrée. A noter aussi que l’ancienne table d’Annie s’est transformée en une « barque » avec des rencontres Zoom préparées chaque fois par deux co-équipiers. Et le bruit court qu’elle va bientôt entraîner une deuxième barque à sa suite.  » 

Propos recueillis par Katarina K.                           

L' Accueil à Saint-Denys, toujours actif malgré la pandémie !

Nous sommes un samedi après-midi. Notre église est ouverte grâce à l’accueil assuré par un des quatre bénévoles de ce service ou par un des « renforts » . Aujourd’hui ce n’est pas le tour de Catherine, mais elle est présente. Elle aime s’assurer que tout fonctionne pour que les visiteurs puissent découvrir notre église et si besoin, être accueillis personnellement. Elle organise le continu de cette présence à l’aide de Doodle et en restant joignable pour les ajustements de l’agenda ou les remplacements, parfois de dernière minute. Si quelqu’un se désiste et qu’elle ne trouve pas de volontaire pour le remplacer, elle s’y « colle » elle-même, toujours dans la bonne humeur et dans une attitude de service : « Il y a différents types de visiteurs. Certains aiment déambuler dans l’église, d’autres vont s’asseoir et se recueillir et d'autres encore vont chercher un lien humain ou demander à voir un prêtre. Et puis, il y a ceux viennent découvrir les œuvres d’art surtout comme les musées sont fermés en ce moment. Le plus souvent ces derniers viennent contempler la Pietà d'Eugène Delacroix. » Quand un visiteur s’attarde dans la chapelle Sainte-Geneviève où ce trésor de notre église est exposé, Catherine va discrètement augmenter l’éclairage du tableau. Elle y reste un peu, disponible pour partager ce qu’elle a appris de cette œuvre. « Il y a le beau texte du père Maxime Deurbergue, si instructif à ce sujet. J’aimerais tant que nous puissions en faire des dépliants à distribuer aux visiteurs ! Le tableau suscite des interrogations : de quoi s’agit-il en fait ? Qui sont les personnages mis en scène autour de la Vierge des douleurs ? Où le visiteur se situe-t-il par rapport au tombeau ? C’est alors l’occasion d’évangéliser : de toucher les personnes sans nous imposer, d’entrer en contact avec elles de manière respectueuse. » 

Propos recueillis par Katarina K.                                                                                                                                                 

Mariage et baptêmes en pandémie

 


Ils sont mus par l’espérance : Claire T., 30 ans, catholique, juriste d’entreprise et Andreï, 33 ans, orthodoxe, biélorusse, avocat (comme elle spécialisé en droit international privé ) ne savent pas s’ils pourront se marier le 12 juin, dans une église d’Auvergne, après un mariage civil parisien qui n’est pas encore fixé : « Je pense à tous les fiancés, à mon amie dont le mariage a été annulé deux fois et qui, du coup, a fait un bébé !, dit Claire. Vient toujours le moment où l’on se dit : ça ne nous empêche pas de faire des projets d’avenir, d’être heureux au fond de notre cœur, de rester forts ensemble. » Se marier en temps de Covid est « logistiquement compliqué. Normalement, c’est un plaisir d’organiser son mariage. Là, par moment, on est un peu dégoûtés. » Un sacrement rendu plus complexe encore en raison de sa mixité. Au-delà de la différence de culture (chacun a appris la langue de l’autre pour mieux le rejoindre dans son identité, car leur anglais commun ne suffit pas), leur union révèle deux visages d’une même foi chrétienne, orthodoxe russe et catholique romaine. Ils se marieront en trois langues (!), français, russe et biélorusse, selon le rite orthodoxe, en présence du père Anton G., prêtre orthodoxe à Paris, et d’un diacre auvergnat. Les voilà donc engagés dans deux prépas mariage, « très complémentaires ». Avec le père Roger, ils s’appuient sur le Carnet de route et autres textes qui les invitent à une petite exégèse biblique. « Après, il faut répondre à des questions très personnelles sur notre couple. Par exemple, au sujet de l’aveugle de Jéricho : et vous ? Pensez-vous que vous êtes aveugles ? L’amour vous fait-il grandir ? » Grâce au couvre-feu, ils ont le temps d’approfondir ensemble la réflexion, avant la réunion Zoom avec le père Roger. Claire regrette qu’ils soient tous deux privés des échanges habituels avec d’autres couples de la paroisse. « On avance seuls, mais très profondément. » Le côté orthodoxe est plus dogmatique. Le père Anton, rencontré en présentiel, ne pose pas de question personnelle, pour respecter le secret de leur amour. Il s’agit pour eux de bien comprendre le sens du sacrement et du rite.
Le mariage n’étant pas un « motif familial impérieux », ils espèrent pouvoir réunir les deux familles cet été. « Si nous devons reporter, nous achèterons un appartement... pour plus tard ! » L’amour va toujours de l’avant.




Deux maîtres mots illustrent la « prépa baptême » des jeunes catéchisés de Saint-Denys : désir et adaptation !

Le désir, c’est celui des enfants, du CP au collège, qui attendent, pour certains depuis l’an dernier, de recevoir le baptême ;  la capacité d’adaptation, c’est la nouvelle vertu développée par les catéchistes, les séminaristes et par Isabelle W. et le père José, responsables depuis février de ce cheminement des enfants vers le baptême. Il s’agit d’organiser de concert le KT, les messes KT, la préparation des catéchumènes et la rencontre avec leurs parents tout en respectant le confinement d’abord, le couvre-feu ensuite, voire les deux combinés ! Il y a eu le KT en visio : « Une découverte ! Il a fallu se montrer très créatif pour capter l’attention des enfants, avec des projections d’images, de vidéos, de chants… » ; il y a eu le KT à Sainte-Geneviève où, grâce à la directrice, Mme de Chargères, tous les enfants étaient accueillis pour un temps « en présentiel » ; il y a eu des réunions Zoom, certaines très internationales : le père José à Paris, Anne de B. en Norvège, et Ariane de la V. en Belgique ! Mais rien n’a émoussé le désir : la préparation au baptême s’est finalement organisée sur le temps du KT, avec cet avantage que les enfants ont pu prier pour leurs camarades lors des premières « étapes » vécues à Saint-Denys. La réunion avec les parents a pu heureusement avoir lieu, un dimanche. Le père Roger a parlé du sens du sacrement, a insisté sur la liberté de l’enfant, qui a cet âge est conscient de son engagement, et sur le nécessaire accompagnement des parents tout au long de cette marche vers le baptême… et après !

C’est une grande joie pour nous tous :  Matthieu et son petit frère Aubin, Solesne, Barbara, Honoré, Federico et Arthur reçoivent le baptême aujourd’hui, en ce jour de Pâques. Milana et Noé seront baptisés en juin. Covid oblige : il s’agit aussi de respecter les « mesures sanitaires ». Le Peuple de Dieu ne peut pas se resserrer autour du baptistère pour accueillir en son sein le jeune baptisé… mais qu’importe : l’Esprit Saint, Lui, est toujours là !

Propos recueillis par Dominique Th.

Les conseils de Saint-Denys



Les membres du conseil paroissial pastoral, outre les membres siégeant de plein droit (le curé, ses vicaires, les pères Thibaut et José, et notre diacre Jean-Marie), sont nommés par le curé pour une durée de 3 ans, renouvelable une fois. 
Le père Tardy a désigné en décembre 2019 cinq nouveaux membres à ce conseil (qui depuis ne s’est réuni que trois fois pour cause de Covid), que le Petit Céphalophore est heureux de vous présenter. N’hésitez pas à les rencontrer et à leur exprimer vos joies ou vos attentes en ce qui concerne notre vie paroissiale, car ils sont là pour faire le lien entre nous et le curé, notre pasteur. Leur rôle est de consultation et de conseil pour tout ce qui concerne la pastorale de Saint-Denys, la décision finale revenant au père Roger.
Notre conseil pastoral est admirablement paritaire :
Sylvie H., secrétaire du conseil (journaliste, mariée, arrivée à Saint-Denys en 2000), Camille B. (directrice commerciale et marketing, mariée, mère de deux enfants, à Saint-Denys depuis 2013), Emmanuel D. (architecte spécialisé dans l'architecture écologique, marié, arrivé à Saint-Denys en 2016), Katarina K. (médecin de pharmaco-vigilance, célibataire, à Saint-Denys depuis 1997), Victor M. (entrepreneur, célibataire avec un enfant de 18 ans, Fabio, et paroissien depuis 1980 : j’ai fait toutes les « classes » religieuses à Saint-Denys, à croire que j’y suis né !), Alain M. (cadre bancaire aujourd’hui à la retraite, marié, père d’un enfant de 27 ans, arrivé à Saint-Denys pour le baptême de son fils).




Les membres du conseil paroissial des affaires économiques (CPAE), sont réunis autour du père Roger qui les nomme, après proposition soumise à l’archevêque et à l’économe diocésain,  pour un mandat de 3 ans, renouvelable. Ils sont chargés de conseiller le curé dans la bonne gestion des finances paroissiales et des ressources humaines. A Saint-Denys, le CPAE se réunit au moins une fois chaque trimestre et échange beaucoup par mails entre les réunions (travaux, suivi des comptes mensuels, du Denier, liaison avec le cabinet comptable…). Les prochains mois risquent d’être mobilisés sur une question nouvelle et délicate : un projet d’urbanisme de la Mairie du 3ème qui, depuis une visite récente, nous fait craindre la préemption et la perte de tout l’espace de jardin qui réunit le presbytère et l’église et accueille si souvent les enfants, les scouts et, aux beaux jours, les fêtes paroissiales...
Jean-Marie D. (retraité, marié, père de famille, à Saint-Denys depuis 2002), Jean-Abel L., membre sortant après de longues années d’engagement fidèle (célibataire, retraité (ingénierie Sncf), a poussé la porte de Saint-Denys en 1992), Stéphane F., responsable « Denier » (analyste financier et professeur associé, marié, deux enfants, membre du CPAE et paroissien depuis 13 ans), Jean-Luc Q. (agent d’assurance à la retraite, pacsé, sans enfant, à Saint-Denys depuis 2004), Bruno R., qui n’est pas paroissien et représente le diocèse, Denis T. (directeur de l’AGECIF, premier organisme de formation continue en gestion culturelle en France, père de trois filles, paroissien depuis plus de vingt ans et chantre) et moi-même, Philippe T., vice-président (directeur conseil interne à Enedis, marié, à Saint-Denys depuis fin 1992).
PhTh.

Les remerciements du père Quinson pour la Maison des Jeunes de Saint-Vincent-de-Paul


L'"album du souvenir", offert par le père Quinson, est à la disposition de tous à l'accueil. Il paraît qu'il est superbe !
 

mardi, mars 02, 2021

Le père Grégoire, docteur en théologie summa cum laude !

 


Saint-Denys peut être fière de ses vicaires :
après le père Maxime, c'est au tour du père Grégoire de rejoindre le rang des docteurs en théologie,
suite à la soutenance, à Toulouse, de sa thèse sur " L’homme, image de Dieu chez saint Thomas d’Aquin ".
Toutes nos félicitations au digne disciple du docteur angélique !


 

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