LA VUE

Les fleurs font nécessairement partie de toute fête. «Heureux les invités au festin...»
Autant que les mots, elles servent souvent à nous exprimer. L’on offre des fleurs à l’église pour veiller ou rendre grâce en notre nom.
Par leur beauté, elles nous invitent à la contemplation et à la louange. «Regardez les lys des champs...».
Plus encore, elles sont partie intégrante de la liturgie qu’elles accompagnent, signe parmi d’autres. Les bouquets liturgiques sont là pour aider à voir et intérioriser le mystère célébré. Sans vouloir codifier de façon trop systématique les couleurs ou les formes, il entre dans leur composition le souci de leur faire porter la prière de la communauté rassemblée, et d’entrer en résonance avec la tonalité du Temps liturgique et les textes du jour. Il y a l’exubérance joyeuse de Pâques à dominante de blanc et de jaune, les rouge ardent de la Passion, il y a aussi les bouquets invitant à la joie gratuite ou à l’humble recueillement.
Semaine après semaine, Marie-France et moi fleurissons l’église. C’est une joie, surtout lorsque certains nous disent que cela a nourri leur ferveur et aidé leur prière.
Denise J.