Le Petit Cephalophore

mardi, mai 28, 2024

L'édito du père François. Juin 2024

 

Mettons tous la main à la pâte !

Ce dimanche 2 juin 2024 est un moment important pour notre paroisse : l’archevêque de Paris vient inaugurer la préparation du bicentenaire de la pose de la première pierre de notre église. Il le fera à une occasion symbolique puisque c’est aussi l’une des deux fêtes de notre paroisse : la Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ. J’espère qu’il pourra revenir dans un peu plus de 2 ans pour notre jubilé et pourquoi pas lors de la deuxième fête de notre paroisse, la Saint-Denis qui tombe début octobre ?
Durant deux ans, nous allons nous préparer à ce grand moment. Ce sera l’occasion à la fois de nous unir davantage les uns aux autres, d’intensifier les liens qui nous unissent, mais aussi de nous centrer ensemble sur le Christ, notre vie, notre joie, notre Sauveur.
Depuis un an et demi, le Conseil pastoral réfléchit sur notre manière de vivre et de partager notre foi. Je salue l’arrivée de trois nouveaux membres ces dernières semaines, dont deux sont présentés dans ces pages. Nous avons ensemble élaboré une Vision pour la paroisse (cf. ci-après). La Vision n’est pas un programme : elle est, comme son nom l’indique une image que nous donnons à regarder et qui doit faire réagir et mettre en mouvement. C’est comme une peinture que chacun regarde longuement, se laissant toucher, émouvoir par   une   impression  d’ensemble ou par un détail particulier. Notre ambition est qu’elle nous donne tous envie de bouger, de mettre la main à la pâte pour faire de notre paroisse un lieu véritablement évangélique. 
La préparation du jubilé en sera l’occasion. Que pas un ne manque à l’appel à nous engager dans ce grand projet. Parmi les 6 commissions proposées, il y en a bien une dont vous pourrez faire partie. Aucun membre ne doit manquer au corps que nous formons pour que soit manifesté dans notre quartier l’Amour dont Dieu nous aime.

La Vision Saint-Denys

 



Genèse d’une vision

« La vision pastorale est une représentation de ce que le Christ nous appelle à devenir comme communauté paroissiale pour poursuivre sa mission de salut, dans l’environnement qui est le nôtre dans les cinq à dix ans qui viennent. Elle présente un avenir durable qui suscite passion et force dans le cœur des fidèles », résume le Guide pour rebooster nos paroisses. Pour mobiliser des énergies nouvelles, le conseil pastoral a élaboré une vision pour Saint-Denys…

Le 10 novembre 2022, un nouveau conseil pastoral, constitué d’une dizaine de membres (prêtres, diacre et laïcs appelés par notre curé), se réunit pour la première fois.  Après un temps d’échange sur la lettre pastorale écrite par notre curé en septembre 2022, un an après son arrivée, chacun est invité à partager son expérience de Dieu pour imaginer une nouvelle façon de faire des disciples. Avec une question : comment passer de l’intention de transmettre (qui reste extérieure) à celle d’annoncer (qui est de l’ordre du témoignage) ? Au fil des réunions, une par mois, une cohésion se crée au sein du groupe qui choisit d’élaborer « une vision commune d’une paroisse missionnaire », en s’inspirant de la démarche du père James Mallone exposée dans son Manuel de survie pour les paroisses. Chacun élabore un court texte qui décrit l’horizon que notre paroisse pourrait se fixer, et différentes tentatives sont faites pour élaborer une version commune, avec l’aide du coach Jacinto R. qui guide le conseil dans sa démarche.
En octobre 2023, un texte définitif est adopté. Reste à le partager avec les paroissiens. Plusieurs groupes tests, composés d’environ huit personnes, animés par des membres du conseil, permettent de recueillir des premières réactions et idées avant Noël. Puis des groupes de Carême sont constitués pour présenter la vision en invitant chacun à s’exprimer très librement.
Enfin mi-mai, un kakémono, à l’entrée de l’église, permet à tous de découvrir ce texte qui répond à la question du père Mallone : « Si vous pensez à l’avenir de votre paroisse, quel type de paroisse devrait-elle être pour qu’elle suscite une vraie passion en vous ? » Son objectif ? Nourrir l’élan missionnaire de chacun.
Sylvie H.                          


Ce qu'ils pensent de la Vision Saint-Denys



Annie L. M.
 : « Je me suis approprié la vision en la présentant à d’autres paroissiens. La première phrase est comprise facilement. Le Saint Sacrement nous rappelle le nom de notre église et donne envie de découvrir l’adoration. La dernière partie est un appel à devenir missionnaire ! Quant au « désir du ciel », c’est vouloir que le ciel soit déjà palpable ici-bas dans l’amour partagé. Cela me touche. Cette vision demande de nous laisser faire par l’Esprit Saint et que nous retroussions nos manches pour faire notre part. »




Denis T.
: « Les mots « ouverte » et « accueillante » me parlent et me questionnent aussi : ouverte à quoi et accueillante pour qui ? Pas facile, la place des femmes dans l’Église aujourd’hui, la place des filles à Saint-Denys même dans le chœur de notre église ! Pas facile, le rapport aux divorces et à la sexualité dans l’Église, la place réduite  donnée aux conflits qui agitent le monde, dans les prières universelles, de la réalité véritable de nos vies, de nos conflits intérieurs. Il faut accueillir encore plus et « aimer les gens qui doutent », comme le chante Anne Sylvestre. » 


Catherine G. « Ce que je préfère dans cette vision, c’est la première phrase. Elle me donne envie de bouger ! Notre paroisse est déjà « ouverte et accueillante » et beaucoup de propositions sont faites mais on peut s’ouvrir plus. J’aimerais pour ma part que l’on renoue avec le dialogue interreligieux initié il y a quelques années. C’est grâce à la messe, à la prière, à la lecture de la bible que l’on peut devenir rayonnants malgré les obstacles rencontrés. Cela demande de rester reliés à la paroisse car la vie a vite fait de nous faire oublier l’essentiel. »


Diego C
. : « Le fait que notre paroisse soit une communauté chaleureuse, bienveillante, attentive à chacun, a été important dans mon parcours de chrétien. Par cet amour qui nous rend rayonnants, elle attire à elle. Par la beauté de ses célébrations et la ferveur de sa prière, elle conduit chacun devant le Saint Sacrement. C’est une force à préserver, une grâce à partager. Il nous faut rester fidèles à cette réalité et prêts à être bouleversés par les signes des temps, dans ce quartier qui les vit si intensément. » 


En marche vers le bicentenaire de Saint-Denys !




Le 15 septembre 2026, nous fêterons les 200 ans de notre église et de la pose de sa première pierre. C’est un évènement unique dans la vie d’un paroissien : réjouissons-nous de pouvoir le vivre et le célébrer ensemble, fraternellement rassemblés dans notre bien-aimée église de Saint-Denys du Saint-Sacrement. 

Ce bicentenaire, que nous recevons comme une grâce, mérite d’être bien préparé, non seulement du point de vue de son organisation, mais aussi et surtout sur le plan pastoral et spirituel. Nous avons deux ans devant nous jusqu’en 2026, et la joie ecclésiale qui découlera de cet anniversaire portera ses fruits pendant au moins les deux années suivantes ! Quatre années, donc, autour de cet évènement fondateur, dont chacune portera en particulier l’un des quatre volets de la «vision Saint-Denys» élaborée par notre conseil pastoral.

1ère année, de juin 2024 à septembre 2025 : nous sommes les pierres vivantes de l’Eglise.

Il s’agira de manifester ce que nous sommes et désirons être toujours plus profondément : « une communauté ouverte et accueillante animée par l’Esprit ». Nous pourrons témoigner de notre fraternité à l’occasion d’évènements festifs qui nous permettront de raffermir notre amitié et d’ouvrir grandes les portes de notre Eglise. Notre jubilation sera contagieuse, n’en doutons pas !

2ème année, de septembre 2025 à septembre 2026 : la pierre angulaire de notre Eglise, c’est le Christ.

« Le Saint Sacrement en est le cœur brûlant. » Nous ne sommes pierres vivantes qu’à la condition de nous conformer au Christ, pierre angulaire, tête de ce corps ecclésial dont nous sommes les membres, unis par une même communion eucharistique. Cette deuxième année, qui s’achèvera avec la célébration du bicentenaire, nous permettra de nous refonder autour du Saint Sacrement, dont notre église porte fièrement le saint nom. Ce sera l’occasion de développer notre réflexion théologique, de nous tourner vers la prière et l’adoration du Corps vivant de notre Seigneur... de « brûler » de l’amour divin !

Mardi 15 septembre 2026 : notre église Saint-Denys du Saint-Sacrement a 200 ans. Alléluia !

Semaine jubilaire

3ème année, de septembre 2026 à septembre 2027 et

4ème année, de septembre 2027 à septembre 2028 : les fruits du bicentenaire

Ce bicentenaire aura été vécu par les paroissiens comme une Pentecôte et un envoi : nous serons rendus « rayonnants de l’amour reçu de Dieu » et pourrons ainsi « témoigner du Christ et donner le désir du Ciel »...


Tel est notre programme, telle est notre « vision », telle est notre espérance.

Comment les mettre en œuvre ? En y travaillant tous ensemble, chacun apportant sa petite pierre à l’édifice... 

La commission « Evènements », avec Agnès B. (concerts, spectacles, etc.).

La commission « Jeunesse », avec Dominique P. (jeux de piste, géocachings, livrets sur l’église, fabrication de bougies, goodies, chanson, etc. ).

La commission « Animation », avec Catherine J. (apéros, dîners, soirées costumées, etc.)

La commission « Spiritualité », avec Anne de B. (pèlerinage, prières, messes, etc.)

La commission « Histoire », avec Diego C. (recherches aux archives, conférences, panneaux, etc.)

La commission « Communication », avec Sylvie H. (articles, photographies, vidéos, etc.)

Votre servante est chargée de la « coordination » des idées... et il y en a beaucoup ! 


Le lancement de notre jubilé est prévu le 2 juin 2024, lors d’une messe solennelle célébrée par Mgr Laurent Ulrich, suivie d’un grand déjeuner sur le parvis. Notre archevêque nous fait l’honneur et l’amitié de partager notre repas : soyons tous présents pour lui exprimer notre gratitude et témoigner de l’ardeur de Saint-Denys !

Premier évènement jubilaire de la rentrée : l’excellente pièce de théâtre adaptée du roman éponyme de Jean Mercier, Monsieur le curé fait sa crise, sera jouée à Saint-Denys, le 25 septembre. Une belle et jubilatoire occasion de nous réunir autour d’un texte qui fait à la fois rire et réfléchir ! 

Paroissiens de tous âges, soyez une « pierre vivante » : jetez-vous dans cette belle aventure ecclésiale !

Dominique Th.

Une courte histoire de Saint-Denys-du-Saint-Sacrement

A la suite du concordat de 1802 entre Bonaparte et Pie VII, la chapelle des moniales, expulsées dès 1790, est érigée en paroisse ; elle se révèle très vite trop petite.

La ville de Paris achète les terrains nécessaires pour construire l’église en 1823.

L’architecte retenu, Hippolyte Gode (1781-1869), est un disciple de Chalgrin. Il sera le bâtisseur des églises de Saint-Pierre-du-Gros-Caillou, Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle et Saint-Denys-du-Saint-Sacrement.

La première pierre est posée le 14 septembre 1826. Une médaille commémore l’évènement reproduisant sur chaque face : d’un côté le portrait du monarque régnant Charles X de l’autre la façade de l’église.

La construction a commencé par le chœur ; le gros œuvre est achevé en 1835. Il aura engagé la somme de 1 347 380 Franc-or.

Dès le dimanche 4 juin de la même année, Monseigneur Hyacinthe-Louis de Quelen archevêque de Paris, procède à la consécration de l’édifice qui devient depuis ce jour une église réservée au culte catholique. Les croix de la dédicace sont toujours visibles.  

Le premier curé se nomme l’abbé Denis Poitevin, dont le nom de baptême est repris pour nommer la paroisse, l’évêque de Paris n’ayant a ce jour aucune église parisienne à son nom.

Eugène Delacroix, au sommet de son art, sera choisi par le préfet de la Seine en 1840 pour exécuter une œuvre, datée de 1844. Ce sera « une descente de la croix » ou pietà, louée par son ami Baudelaire. Les critiques seront parfois virulents vis-à-vis de cette fresque, restaurée récemment par la ville de Paris.

Un incendie, en janvier 1897, dont l’origine vient de la crèche Noël installée dans la chapelle des baptêmes, détruit une peinture murale peinte à la cire représentant « Jésus demandant de laisser venir à Lui les petits enfants »

Le 13 octobre 1935, dimanche dans l’octave de saint Denis, Son Eminence Monseigneur Verdier, cardinal archevêque de Paris préside la cérémonie du centenaire de la dédicace.

En 1977, les services d’architecture de la Ville de Paris réalisent, avec l’accord du clergé, des travaux à l’intérieur : suppression de la chaire, du banc d’œuvre, des stalles, de lustres, l’orgue de chœur est déplacé. Les polémiques seront vives parmi de nombreux paroissiens en ces temps parfois troublés de l’après concile.

En 1985, à l’occasion de la création du séminaire de Paris par le cardinal Jean-Marie Lustiger, la première maison de formation s’installe au sein de la paroisse, accueillant des séminaristes pour leur 1er cycle, c’est à dire deux ans. Saint-Denys a fêté le jubilé des 25 ans de la Maison Saint-Denys en 2010 (cf. le blog).

Philippe F.      

Et la lumière fut... plus belle !


Grâce  au  généreux  legs  de  Simone Brunau, une paroissienne qui a beaucoup œuvré pour la renaissance de notre église dans les années 70 et longtemps présidé la Cité Internationale des Arts, notre curé et les conseils paroissiaux ont pu envisager la rénovation de l’éclairage de Saint-Denys. Il s’agit de rendre notre église plus belle et plus accueillante, grâce à un jeu de lumière (que les leds permettent aujourd’hui sans surplus notable de consommation électrique) afin que ceux qui y viennent se sentent plongés dans une atmosphère plus favorable à la prière.

Dans ce projet, beauté et pastorale se rejoignent !

Ce nouvel éclairage, confié à un architecte  qui  a  déjà  travaillé  pour  d’autres  églises parisiennes, mettra en valeur le beau plafond de la nef, les fresques au-dessus de l’autel, les chapelles latérales et leurs tableaux, notre Delacroix évidemment, tout en éclairant davantage les fidèles pendant les célébrations. Cet éclairage pourra être modulé en fonction des « ambiances » souhaitées. On n’éclaire pas  les  JAM  comme  on  éclaire un baptême !

Quant à l’appareillage lui-même, placé en grande partie au-dessus de la corniche (voir ci-contre), il sera discret. Le respect de l’architecture de l’église est d’ailleurs garanti par l’aval donné par la DRAC (Dir. Régionale des Aff. Culturelles) à ce projet. Nous garderons nos lustres ! Un panneau d’information est à votre disposition à l’accueil : n’hésitez pas à le consulter.

Ainsi  serons-nous  prêts à célébrer un bicentenaire... lumineux !

Philippe Th.                 

Les médaillés du mérite diocésain

Jean-Marie

S’il fallait faire la liste des sujets auxquels Jean-Marie consacre son quotidien à Saint-Denys, le petit espace de cet article n’y suffirait pas. Chacun de nos lecteurs sait bien que pour l’utilisation des salles paroissiales, l’organisation d’un concert, les travaux d’entretien, les cierges et mille autres choses, c’est la porte du bureau de Jean-Marie qu’il faut pousser... avec une certaine audace car, comme il le reconnaît  lui-même : « J’ai mauvais caractère ! ». Manager de la grande distribution, il en a gardé l’exigence et une certaine rudesse, tout en étant bien conscient « qu’on n’est plus dans le cadre professionnel... » et que nous avons tous nos imperfections...

A sa retraite fin 2006, il s’engage à Saint-Denys, via les JAM, aux côtés de Madame Brunau, puis dans l’équipe d’accueil. Après le décès de ses deux garçons, il répond à l’appel du père Quinson qui recherche un « intendant », en 2010. C’est alors qu’il rejoint le conseil économique. 

A se demander comment Jean-Marie trouve encore du temps pour sa passion, le cinéma. Lors de son départ en retraite, il s’était lancé le défi de voir 1000 films en quatre années... Et il l’a fait ! Depuis, si le rythme s’est ralenti, il ne se passe pas de semaine sans qu’il ne découvre quelque nouvelle pépite dans les salles obscures. Cette médaille (évidemment il ne l’avouera pas),  il est heureux de la recevoir comme un signe de reconnaissance pour ces années passées... et à venir. Mais ce qui le nourrit, au-delà de la messe quotidienne avant de rejoindre son bureau au presbytère, ce sont les rencontres avec les personnes, si différentes, croisées à Saint-Denys, et des moments précieux comme le pèlerinage paroissial en Terre Sainte en 2011 ou le tournage de la vidéo paroissiale de 2017*, dans laquelle il est notre guide pour une visite de l’église, jusque dans les combles...  

Propos recueillis par Philippe Th.

*Les insolites de Saint-Denys, juillet 2017, sur le blog.


Marie-Hélène

Lorsque Marie-Hélène aménage boulevard Filles du Calvaire, en 1978, la paroisse Saint-Denys du Saint-Sacrement est « peu vivante ». Un nouvel élan de vie lui sera donné par l’arrivée du père Gonzague Chatillon et l’installation dans ses murs de la 1e maison du séminaire de Paris. « J’étais formée à l’Ecole Cathédrale, préparée par mes retraites aux foyers de charité et par mon expérience de vice-présidente de l’association des Amis d’Eau Vive », se souvient-elle. « On m’a recrutée dans les deux conseils, pastoral et économique, tout juste créés ».  Après une période de grande fatigue qui nécessitera un mi-temps thérapeutique, Marie-Hélène sera licenciée d’une banque privée à 49 ans. Elle décide de se dévouer désormais à ses parents âgés et au bénévolat. Une retraite de discernement à Manrèse l’aidera à choisir l’engagement paroissial plutôt que le service aux Orphelins d’Auteuil. Elle assiste à la création de groupes d’accueil et à la mise en valeur des Journées d'Amitié à leurs débuts : mise en place des comptoirs de cadeaux et de livres de spiritualité. « Le père Chatillon avait composé avec l’aide de Jacques Gouband quatre équipes liturgiques qui se relayaient pour animer les messes. Jacques m'a demandé d’animer certaines messes de semaine. Une longue et fidèle amitié s’était tissée entre nous, ponctuée par nos retraites communes à l’abbaye de Landévennec ». Pendant ses 45 ans de service, Marie-Hélène a découvert une qualité profonde chez chacun des curés successifs : écoute (père Chatillon), douceur (père Ponsard), rigueur (père Callies), ouverture d’esprit (père Quinson), accueil (père Tardy). Aujourd’hui, avec le père Lainé dont elle apprécie l’esprit novateur, elle prépare le déroulement des messes dominicales. « Je confectionne les classeurs avec partitions et les conducteurs pour les chantres et pour l’organiste un mois en avance ». Elle écrit aussi la prière universelle et assure l’archivage des dossiers liturgiques des 3 dernières années. Un très grand merci pour ce long, dévoué et fidèle service, Marie-Hélène, et pour ta présence avec nous !

Propos recueillis par Katarina K.


En couple au conseil pastoral

Si Marie-Anne (chanteuse lyrique de 25 ans) et Renaud (juriste de 28 ans) se connaissaient de vue depuis un certain temps, c’est grâce aux JMJ de Cracovie en 2016 qu’ils se sont vraiment découverts. Aujourd’hui ils sont mariés depuis 3 ans. Leur arrivée dans notre quartier en 2024 était pour Marie-Anne le retour au bercail. En effet, elle avait été paroissienne de Saint-Denys de la maternelle au collège, du temps du P. Quinson : « J’y ai fait ma première communion et ma confirmation. J’étais servante de l’assemblée. A notre installation, j’ai retrouvé l’ambiance très fraternelle que j’avais connue à l’époque. » Renaud découvre et apprécie cette paroisse de « taille humaine » : « Saint-Denys me rappelle la vie paroissiale que j’avais connue dans l’Oise. La paroisse est très accueillante, soudée et fervente. Il nous a été très facile d’y prendre notre place. » Marie-Anne comme Renaud avaient été chefs scouts d’Europe, aussi il leur semble naturel d'accepter un engagement au sein de la communauté. L’appel concret s’est présenté à eux lors d’un dîner avec le  P. Lainé : « Nous avons accepté la proposition du curé de remplacer dans le conseil pastoral un autre jeune couple, Arnaud et Anezka, qui venait de partir. Le conseil s’est rencontré quatre fois depuis le début de l’année. Nous sommes heureux de pouvoir contribuer à ses travaux : mieux comprendre la communauté, saisir les enjeux, conférer à la paroisse un dynamisme renouvelé, la remuer plus en profondeur. » Le couple a rejoint le conseil au terme d’un premier travail sur le projet  « Vision » avec une perspective de déploiement au cours des deux années à venir. Ils comptent s’investir également dans la préparation du jubilé de la pose de la première pierre de notre église. « C’est très enthousiasmant. Une communauté doit pouvoir vivre et s'appuyer sur ce type de festivités collectives pour mieux rayonner », conclut Renaud.

Propos recueillis par Katarina K.              

Bienvenue aux nouveaux chefs scouts !

Caroline et Christophe H., parents de deux enfants scouts, ont accepté en avril  dernier de succéder à Élodie et Jean-Baptiste F. à la tête du groupe SUF (Scouts Unitaires de France) de la paroisse qui comprend une centaine de jeunes. « Mes années de jeannette, de guide puis de cheftaine m’ont marquée, ma promesse aussi », confie Caroline dont le mari a aussi été scout. Ce couple de paroissiens aura à cœur de faire découvrir aux jeunes le triptyque qui fonde ce mouvement : l’aventure, servir et prier. Leur rôle consiste à conduire le groupe et à accompagner les 17-24 ans qui encadrent les plus jeunes. « Les jeunes m’éblouissent, avoue Caroline. Ils vivent l’aventure pleinement avec beaucoup de générosité. Ils se souviendront plus tard de cette expérience très enrichissante. » Les deux responsables seront bien sûr aidés par des assistants (parents d’autres enfants), ainsi que par un aumônier, le père Thibaut, et un séminariste. 

Un des temps forts au programme : les camps d’été qui se dérouleront en juillet pour les Louveteaux/Jeannettes de 8 à 12 ans (une semaine) et les Éclaireurs/Guides de 12 à 17 ans (deux semaines), sous la responsabilité des Chefs et des Cheftaines. Mais avant, les scouts donneront un coup de main pour mettre en place les Mini-Jam (Journées d’amitié) qui se tiendront les 8-9 juin sur le parvis de l’église. Une façon d’apprendre « la joie du service », chère au cœur de Caroline et Christophe engagés a priori pour trois ans.

Propos recueillis par Sylvie H.

dimanche, mai 12, 2024

Fête du Saint Sacrement autour de notre archevêque, mérites diocésains, lancement du jubilé et adieux à nos séminaristes...

 



 

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