mardi, mars 27, 2007
... présenté par Henry Quinson


Pas facile de parler de poésie, surtout dans ce douloureux contexte de sang. Mais "si les choses ultimes ne peuvent être dites que poétiquement", les poèmes de Christophe en portent témoignage. Sa poésie scelle l'alliance entre littérature et théologie. En écartant tout danger de moralisme, en suspendant tout jugement éthique, elle crée une disponibilité totale à la Bonne Nouvelle. Christophe, par la beauté de son verbe, nous invite à partager son expérience mystique du "Je t'aime" entendu de Dieu.
Christophe poète, mais aussi prêtre et missionnaire. Quelle mission? Celle de l'Evangile, celle de la pauvreté. Le moine, le poète, le martyr : autant d'expressions de la fragilité humaine, de l'"inutile" diront certains. C'est la force de la fragilité du Christ : "coeur droit, visage nu et tendrement, la main".
La mission de Christophe, celle des moines martyrs de Tibhirine : devenir frères. Frères de ces villageois voisins qu'ils ont refusé d'abandonner dans la tourmente. Le frère offrant un amour désarmé. Le frère vivant l'"histoire vraie de l'Amour crucifié".
Henry QUINSON, Prier 15 jours avec Christophe Lebreton, moine, poète, martyr à Tibhirine, éd. Nouvelle Cité, 2007.
lundi, mars 26, 2007
Retraite des chefs scouts : une réflexion sur la parole.

« C’est dans le silence qu’on apprend à parler » frère Emmanuel, novice.
Mais franchement, ça valait le coup.
Et ça nous a donné la pêche !
Ce temps passé ensemble a été bénéfique : il nous a permis de mieux nous connaître et de réfléchir ensemble sur des thèmes qui nous tiennent à cœur comme l’engagement dans le scoutisme et le rôle de chef, tout ceci dans un cadre isolé de nos préoccupations quotidiennes.
Le père Olivier nous a aidé à alimenter le débat en y apportant un éclairage religieux : en particulier par des textes de l'Ancien Testament, comme l'arche de Noé ou l'histoire des frères Caïn et Abel. Si l'on a envie de donner sa confiance à quelqu’un, il est important qu’il y ait un échange. Celui à qui on fait confiance est en quelque sorte investi d’une mission : prouver qu’il est digne de confiance. A l’inverse, celui qui fait défaut ou qui déçoit, et qui est responsable de son échec, doit recevoir une correction destinée à marquer l’importance de cette relation de confiance bafouée.
Que faisons-nous de nos paroles ?
Sont-elles véritablement des engagements ? »
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