A 20 ans, le Petit Céphalophore entre à la BNF !
Le Petit Céphalophore fête ses 20 ans !
En guise de cadeau d'anniversaire, et quel cadeau !, notre journal paroissial devrait recevoir prochainement son référencement à la BNF, à sa demande (une équipe de la BNF est spécialement vouée à rechercher les publications susceptibles d'intérêt pour les chercheurs). La totalité des numéros (dont le dernier sur Carlo Acutis) a été remise à la BNF le 28 novembre dernier. Patientons.
Le succès du Petit Céphalophore est le fruit d’un engagement sans faille de son équipe de rédaction, bénie par les curés successifs, Paul Quinson, Roger Tardy et François Lainé. Le père Quinson, qui a lancé le journal, le souligne : « Il fallait créer une équipe pour porter cet engagement ». Pour Jean-Louis Berger-Bordes, alors notre diacre, l’idée même d’un journal a été un bonheur, comme ce nom de Petit Céphalophore qui de façon originale désigne saint Denys, saint patron de notre église. « Dès le début, ce journal a eu pour but de stimuler la mission, un axe important pour moi en tant que curé », poursuit le père Quinson. « C’était un journal d’information interne plus qu’un journal de diffusion pour le quartier. Il s’agissait de faire circuler les informations aux paroissiens et aux groupes de la paroisse, et assurer que les différentes réalités de la communauté puissent être connues de tous. » L’équipe de rédaction, composée de Sylvie, notre rédactrice en chef (SH), Dominique, assurant la mise en page (DT), Philippe (PhTh), Marie-Christine (MCD), moi-même (KK), et pendant huit ans Jean-Louis (JLBB), s’est agrandie par périodes avec Cécile, Agathe, Laetitia, Isabelle et d’autres (Une petite vingtaine de paroissiens en tout y a risqué sa plume, sans toujours persévérer...) . Réunie deux à quatre fois par an, l’équipe réfléchit à la conception du numéro à venir. « Il y a eu des fous rires, on était heureux de se retrouver. On cherchait, puis on trouvait les bons sujets autour d’un repas, d’un verre de vin », se rappelle Jean-Louis. « Parfois il y a eu des tiraillements fraternels, vite relayés par l’élan de chacun pour mener à bien ce qui avait été convenu ». Le 1er numéro de couleur orange, sans sous-titre ni illustration en page 1, est sorti en novembre 2005 avec un blog « version enrichie » créé en parallèle. Les numéros 2 à 21 étaient ensuite jaune clair. Enfin, le fond blanc, plus lisible, s’est imposé. Les sous-titres sont apparus dans le n° 4 (2006), le premier Carnet de Saint-Denys dans le n° 6 (2007), le premier Micro-parvis pour les 60 ans des JAM dans le n° 7 (2007), le premier bandeau en page 1, reproduisant la fresque de saint Martin réalisée pour le Festival de la charité par Marie Sallantin, dans le n° 8 (2008). Le n° 17 (2010) à l’occasion des 25 ans du séminaire de Paris et le n° 20 (2012), dédié au sacrement des malades, ont eu beaucoup de succès. Parmi les hors-séries il y a eu les « Nomades » (2010-2013), Le Petit Céfauxlophore (pour un mariage de paroissiens, en 2006), les numéros spéciaux des jubilés des pères Gueguen (2009), puis Quinson (2010), Le Petit Céphalopleure (2012), Le Petit Céphalophore perd une plume (2013) et Le Céphalo de Roger (2021) à l’occasion des départs du père Quinson, de notre diacre Jean-Louis et du père Tardy. Il y a eu aussi tous les numéros de la période Covid. « J’étais émue par l’isolement dans lequel nous étions plongés pendant le premier confinement », évoque Agathe qui avait rejoint le comité de rédaction à cette époque. « L’actualité standardisée à grande échelle nous abreuvait tous, mais il manquait un lien de quartier. Avec les hors-séries de cette période, la relation à travers la lecture restait possible, alors que se voir ne l’était plus ». « Le Céphalo confiné, hebdomadaire et en ligne, a permis de garder un lien fort entre les paroissiens », renchérit Sylvie. « Appeler presque quotidiennement l’un ou l’autre pour écrire un article m’a permis personnellement de traverser le confinement dans la foi et l’espérance. »
Lors des différentes JAM, le journal a pu aussi, avec fierté, interviewer de belles plumes : Michael Lonsdale et Guy Baret (2006), Edgar Morin (2007), Henri Tincq (2008), Maylis de Kérangal (2010), Brunor (2017), Jean de Saint-Chéron (2021), Jean-David Morvan, auteur de la BD sur Madeleine Riffaud (2021).
Au cours de ces 20 ans, certaines rubriques sont apparues, puis ont disparu, comme Tout vu, tout lu, tout su ; Tribune libre ; Les Mots croisés du curé ou Le Questionnaire des confinés, à la façon de celui de Proust. D’autres reviennent, très attendues, chaque année : les portraits des nouveaux prêtres, ceux des séminaristes, nouveaux et anciens, ou le zoom sur les conseils paroissiaux.
Ainsi, Le Petit Céphalophore informe, stimule et crée le lien. Et ne laisse pas indifférents ses rédacteurs. « Notre journal nous offre la chance de pouvoir interviewer des paroissiens parfois très discrets, dont la vie est un modèle de sainteté. Au fil des ans, j’ai été édifiée au contact de ces personnes aimantes qui posent sur la vie un regard de sagesse », témoigne Sylvie. Le témoignage de Laetitia, sur la participation des jeunes à l’Eucharistie a marqué Jean-Louis : « Elle m’a confié qu’adolescente, elle n’allait plus à la messe. Puis, elle avait décidé de venir, une fois, et d’écouter vraiment chacune des paroles dites. Cette expérience l’avait fait revenir à une pratique régulière. »
Nous pourrions évoquer ainsi de multiples témoignages qui inspirent et relèvent. Rendons grâce pour notre journal paroissial et souhaitons-lui longue vie encore !
Propos recueillis par Katarina K.
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