Le Petit Cephalophore

mercredi, octobre 09, 2024

Parrainez un séminariste togolais !


 

Le Togo compte environ 600 séminaristes dont 50 originaires du diocèse de Sokodé (au nord du pays). Dix d’entre eux sont issus de la paroisse Saint-Joseph de Kaboli qui a pour curé le père Alfred Pignan, qui, fidèlement, veille sur notre paroisse en été chaque année et que nombre de paroissiens connaissent bien. Ces jeunes étant issus de familles très modestes, il revient aux paroisses de prendre en charge leur formation qui dure neuf ans : un an de propédeutique, trois ans de philosophie, neuf mois de stage en paroisse et quatre ans de théologie. C’est pourquoi le père Pignan a eu l’idée de demander à notre paroisse de parrainer les dix séminaristes dont il a la charge. Il lui revient de verser 300 € par an pour chacun d’eux (150 € de frais de pension, 70 € de frais de déplacement et 80 € de frais personnels), le diocèse prenant en charge les livres et les frais de santé. Son souhait : que chaque séminariste soit parrainé à hauteur de 150 € par an, par une ou plusieurs personnes, afin de soulager un peu ses paroissiens.

Soyez généreux : parrainez un séminariste togolais ! Il suffit pour cela de remettre un chèque (tous les dons, même les plus modestes, sont les bienvenus) à l’ordre de la paroisse Saint-Denys, à l’accueil ou au secrétariat, dans une enveloppe en précisant « Séminaire de Sokodé ».


Témoignages de deux séminaristes

Patrice A., en 3è année de philo

« Lorsque j’étais en 3è, j’ai été témoin d’un événement qui m’a donné envie de devenir prêtre. Une femme qui avait loué une chambre dans notre cour, était harcelée par un homme. Pour arriver à ses fins, celui-ci avait décidé de l’envoûter et avait déposé devant sa porte un talisman durant la nuit. Au petit matin, cette dernière aperçut le talisman et appela le curé qui vint aussitôt. Je fus ému par sa présence charitable et impressionné par son habillement. Je me suis dit qu’après mon bac, je deviendrai prêtre moi aussi pas seulement pour m’habiller comme lui mais aussi pour être capable de briser les sorts des talismans. Après mon baptême et ma première communion, j’en ai parlé à ma famille qui m’a peu encouragé. J’en ai aussi parlé au curé de ma paroisse qui m’a invité à participer au groupe vocationnel. Mon bac en poche, j’ai enfin été admis au séminaire propédeutique Saint-Paul de Notsé où j’ai débuté ma formation. »

Dieudonné Kokou D., en 3è année de philosophie

« Je suis issu d’une famille monogame. Tout petit déjà, je sentais le désir de me consacrer à la vie sacerdotale. En 2nde, j’ai intégré un groupe vocationnel qui accompagnait les jeunes désireux de s’orienter vers la vie sacerdotale ou matrimoniale. Je suis devenu servant de messe pour être plus proche des prêtres et m’exercer au service. Je ressentais très fort l’envie d’aider les personnes souffrantes dans leur âme et de prier pour leur délivrance. C’est pourquoi je suis entré au séminaire après mon bac avec l’aide de mon curé Alfred. Ma mère a mal accueilli la nouvelle contrairement à mon père qui a accepté ma décision. Sa mort, un an plus tard, a failli tout remettre en cause, ma famille ne pouvant m’aider financièrement. Mais Dieu étant providence, mon curé a pris en charge ce grand fardeau pour me permettre de poursuivre ma formation. »

Propos recueillis par Sylvie H.                                                          


 

Le référenceur des meilleurs sites catholiques francophones
Blogues_Catholiques
Rejoindre la chaîne | Liste | Précédent | Suivant | Hasard | Paroisse francophone St-Blogue
Joindre | Liste | Précédent | Suivant | Au hasard