Le Petit Cephalophore

mercredi, septembre 30, 2020

Thibaut de la Fournière, notre nouveau vicaire

 


Le père Thibaut de la Fournière a 56 ans : « Je suis un jeune vieux prêtre ! » Il est né et a grandi à Paris, de parents catholiques pratiquants (son père est d’origine parisienne, sa mère d’origine martiniquaise). Sa sœur aînée est mariée et a trois enfants et deux petites-filles (Cléophée et Azélie). Après son bac et « un peu de droit », il fait une petite école de commerce. Son chemin lui semble long jusqu’au séminaire, où il entre trentenaire.

« Mes parents m’ont toujours poussé à aller à la messe. Dès l’âge de six ans, j’ai ressenti l’appel à suivre le Christ, mais à la puberté, j’ai tout fait pour ne pas être en relation avec Dieu : quand je priais, c’était pour ne pas qu’il m’appelle ! Cet appel pourtant ne m’a jamais lâché même si je n’avais pas envie d’être prêtre, triste, pauvre et humble, caché et soumis. Il a fallu un choc psychologique pour que le Seigneur me remette dans le droit chemin ; un bon coup de pied aux fesses. Cela s’est fait en deux étapes. D’abord, à 21 ans, au moment de la mort de mon meilleur ami, j’ai découvert que le Seigneur m’aimait tel que j’étais. Je me suis alors posé la question : « pourrais-je être heureux en le suivant ? » Puis, quelques années plus tard, vers 24 ans, je suis allé voir un prêtre qui m’a dit : « non, Thibaut, je ne te vois pas prêtre »… et c’est ça qui m’a libéré, vis-à-vis des autres et vis-à-vis de moi-même ! Je comprenais alors qu’être prêtre n’était pas une contrainte, mais que si me Seigneur m’appelait, Il me laissait aussi libre de vouloir le suivre. »

Thibaut continue la vie professionnelle qu’il a commencée, en tant que rédacteur-concepteur dans la publicité, tout en réfléchissant à la question de la prêtrise, de manière nouvelle. Vers trente ans, il cherche à rencontrer un prêtre responsable des vocations qui lui dit : « Thibaut, je ne te mets pas de feu rouge, mais je ne te donne pas non plus de feu vert... » Il attend encore deux ans, « puis je suis entré au séminaire, et là, ça s’est fait en cinq minutes. » (A la Maison Saint-Augustin, il rencontre Christian Lancrey-Javal et Alexandre Denis, qui seront par la suite séminaristes à Saint-Denys.) En 2003, il est ordonné prêtre, six mois environ après son diaconat. « En tant que prêtre, ce que j’aime surtout, c’est la confession. Pouvoir donner le pardon de Dieu. Je suis devenu prêtre pour ça, sûrement parce moi-même, j’ai eu besoin de ce pardon. »

Depuis, il a été vicaire dans des paroisses parisiennes de tailles très différentes, si bien qu’il n’est guère dépaysé à Saint-Denys : Saint-Georges-de-la-Villette, dans le XIXème, Saint-André-de-l’Europe dans le VIIIème, Saint-Eloi, dans le XIIème, enfin Saint-François-Xavier, dans le VIIème. Pour lui, la vraie nouveauté à Saint-Denys, c’est de vivre avec les séminaristes et de les former.

« Ce que j’attends de cette année ? Vivre ! Aimer les autres ! » Le père Thibaut sera chargé, en plus de sa fonction de formateur au séminaire et de la formation à la direction spirituelle qu’il va suivre, de la préparation au mariage, du catéchisme, des cours Alpha, du scoutisme, mais aussi de l’aumônerie aux Francs-Bourgeois, aux côtés notamment des pères Roger et José. 

Bienvenue à Saint-Denys, père Thibaut ! Nous espérons que vous y serez heureux !                     


 

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