Le Petit Cephalophore

mardi, juin 23, 2020

Le catéchuménat à Saint-Denys : un chemin de vie


Pour le catéchuménat du Marais le confinement s’est annoncé à un moment délicat de l’année, précisément au temps prévu pour le week-end de récollection annuelle chez les sœurs bénédictines de Sainte-Bathilde à Vanves. Cette récollection est un temps privilégié de recueillement, d’enseignement, de convivialité et de partage de la vie de prière de la communauté religieuse qui nous accueille. Pour les catéchumènes comme pour ceux qui cheminent vers les autres sacrements de l’Église, c’est le moment le plus intense de l’année. Pendant la messe du dimanche, les catéchumènes reçoivent leur troisième scrutin, dernière étape avant leur baptême. Le père Roger et les accompagnateurs qui se préparaient pour intervenir activement pendant la recollection ont enregistré les sujets prévus sous forme de fichiers audio qui ont été distribués à tous. La même approche a été adoptée pour la dernière rencontre du groupe en mai autour du sujet de l’Église, avec notamment un très bel enseignement par le père Jean-Baptiste Arnaud (Saint-Louis–en-l’Ile). Les baptêmes prévus pour Pâques ont tous déjà pu être célébrés dans les paroisses aux moments jugés favorables. Quant aux confirmations, elles sont décalées au 12 septembre. Un nouveau catéchumène nous a été donné en pleine période de confinement. Et quelle était notre joie de pouvoir nous retrouver « en vrai » le 3 juin dernier pour clore notre année, dans la cour du presbytère autour d’un apéritif dînatoire suivi de complies dans l’église !                                                                
Pour rappel, dans notre diocèse le catéchuménat est organisé en doyennés, le nôtre incluant notre paroisse, Saint-Paul-Saint-Louis, Saint-Louis-en-l’Ile et les Blancs-Manteaux. Tous ensemble, accompagnateurs, accompagnés, et quelques néophytes, nous formons un groupe qui oscille autour de 40 personnes. 


Le baptême de Célia, ancienne catéchumène


Le baptême de Célia s’est déroulé, en plein confinement, le 25 avril dernier, dans la plus grande intimité, le père Roger ayant estimé qu’il y avait « urgence » sur le plan spirituel, afin qu’elle puisse recevoir prochainement le sacrement de mariage. 
Notre petit groupe admis pour l’entourer, sa marraine, son fiancé et moi-même, son accompagnatrice au catéchuménat, est entré dans une église fermée, en passant par les salles paroissiales. La chapelle du baptistère avait été préparée pour l’événement par le séminariste Louis-Marie. Notre attention a été attirée par une magnifique rose attachée au cierge pascal que le séminariste Édouard avait cueillie pour l’occasion dans le jardin du presbytère.
Après un temps d’attente qui nous a permis de nous recueillir, le père Roger nous a invités à nous rendre à l’entrée de l’église pour les rituels de l’accueil et de l’Ephata (« Ouvre-toi », Mc 7, 34) qui consiste à ouvrir le futur baptisé à l’écoute de la Parole et à la proclamation de la foi. Ce rituel fait partie des scrutins que Célia n’avait pas pu recevoir en raison du confinement.
Nos pas se sont dirigés ensuite vers la chapelle du baptistère. Célia a tenu à intégrer à la liturgie de la parole le psaume du Bon berger, car c’est sous cette figure que le Seigneur lui est apparu, dès leur toute première rencontre en catéchuménat. C’est Édouard, son fiancé, qui a rempli d’eau la cuve baptismale.
Après le baptême, nous avons suivi le père Roger vers l’autel principal en chantant le Magnificat. Célia a été ensuite confirmée, puis elle a reçu sa première Communion.
Après la signature des registres, nous avons quitté l’église joyeux et en toute discrétion.
KK           


 

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