Quelques portraits de nouveaux "responsables"
Amélie et les petits choristes de Saint-Denys
Chaque mardi après l’école, Saint-Denys accueille une nuée
d’enfants, du CP au CM2 : ils viennent participer à leur groupe de
catéchisme, mais aussi chanter à la chorale du KT ! Depuis trois ans,
Amélie D., fondatrice de l’école de musique Passions Leitmotiv, vient animer bénévolement cette
chorale. Les enfants les plus jeunes se succèdent de 16h 45 à 17h 30, en
alternance avec leur séance de catéchisme. Les CM2, collégiens et lycéens
prennent la suite de 18h30 à 19h30. Au programme, la préparation des
« messes KT » de l’année : Amélie choisit et prépare les chants
religieux avec les enfants, puis les dirige lors des célébrations. Elle leur
propose aussi de découvrir des chants variés qu’ils viendront chanter aux côtés
des chorales et de l’orchestre de son école de musique, lors d’un concert
annuel à Saint-Denys. Chef de chœur professionnel, violoniste, pianiste
reconnue, Amélie se réjouit des circonstances qui l’ont
conduite à s’engager ainsi auprès des enfants de Saint-Denys : « La musique fait partie de la vie, du plaisir de vivre !
Leur révéler par la pratique qu’elle est un langage universel, un lieu de joie
intérieure, est pour moi une vocation. » Certains
enfants peuvent être réticents : « Je me souviens du
petit Jimmy qui renâclait au départ. Je l’ai apprivoisé progressivement, à
présent il court chanter ! » Amélie ajoute : « Les célébrations comme les concerts donnent l’occasion aux
enfants d’offrir leur chant, et chacun est important… ». Comment vit-elle la symbiose avec le catéchisme
tous les mardis ? « Je suis très
croyante, et pourtant je n’ai pas reçu d’éducation religieuse ! Ce temps
est une manière pour moi d’approfondir ma foi, de la vivre de l’intérieur à
travers mes dons d’artiste. » Et Amélie
confie : « Mon mari, à l’inverse, a été blessé
par un parcours religieux très rigide. A travers cet engagement pastoral qui
nous implique avec nos quatre enfants à chaque célébration, nous vivons
ensemble un aboutissement… Il a retrouvé la joie de croire. »
Propos recueillis par Isabelle M.
Joan et le chapelet de prière
Depuis de nombreuses années, un petit groupe se réunit tous les
jours – du lundi au samedi – juste après la messe de 9 h et prie le chapelet
devant la Vierge de Fatima, à l’entrée de l’Église. « Nous sommes en moyenne cinq ou six » précise Joan qui participe souvent. « Parfois plus, parfois moins, mais il y a toujours quelqu'un ! Et pour ma part je n’ai
jamais été seule. » Au fil de la semaine, les priants
méditent jour après jour les Mystères joyeux, lumineux, douloureux, glorieux du
Rosaire en puisant dans les petits livrets qu’une fidèle âgée, Marcelle, a
transmis un jour à Joan. Ainsi les paroles de François de Sales, Jeanne de
Chantal, Thérèse de Lisieux, Marthe Robin, Jean Paul II… et bien d’autres
grands saints nourrissent la prière commune. Car c’est bien une petite
communauté qui est ainsi constituée, comme en témoigne Joan : « Prier ensemble après l’intimité de la messe du matin en
partageant avec simplicité nos intentions de prière crée des liens très forts,
très profonds de soutien, d’amitié. Chacun vient comme il est… et nous avons le
souci les uns des autres. C’est très mystérieux, petit à petit Marie nous unit
profondément, conforte notre foi. On fait appel à elle sans que cela n’enlève
rien à Jésus. A travers cette routine, le Seigneur creuse sa place… Démarrer la
journée comme ça auprès de Jésus et Marie, c’est une grâce ! On y
retourne !
Le groupe
de prière du chapelet est souvent sollicité pour des intentions de prières
particulières. Et des signes nous sont donnés que le Ciel écoute nos
prières ! Ainsi, j’ai été particulièrement touchée par le cas de ce bébé,
né avec un grave problème au cœur nécessitant une intervention chirurgicale
très délicate. En peu de temps, l'enfant s'est remis au grand étonnement des
médecins, perplexes face à l'absence de séquelles sur ce petit cœur pourtant
gravement endommagé…
Et aussi
par la rencontre de cette femme, souffrant d'une maladie grave : se
trouvant par hasard sur le chemin de la paroisse, elle s’est jointe au groupe
du chapelet. Dans l'espace d'une année, elle est passée d'un état
d'angoisse et de souffrance aiguë à une paix intérieure, avec une volte-face
spectaculaire dans la gestion de sa maladie ! »
Propos recueillis par Isabelle M.
Catherine :
l’accueil, un service utile
« En septembre dernier, j’ai pris la responsabilité de
l’accueil avec mon mari Bernard. Nous avons succédé à Laurence de Montgolfier.
Nous avions assuré des permanences par intermittence les années précédentes.
Comme tout était déjà bien organisé, nous avons repris le planning existant :
un accueil par des paroissiens tous les jours (sauf le lundi et le dimanche,
exception de quelques après-midi réservés à une visite historique du lieu) de
9h30 à 12h et de 14h à 16h30. Entre 12h et 14h, l’église reste ouverte mais
c’est Michel-Marie, notre sacristain, qui s’en charge. Et de 16h30 à 19h, les prêtres et le diacre prennent la relève :
le père Siméon (mardi), Jean-Marie (mercredi), le père Roger (jeudi) et le père
Maxime (vendredi). En outre, une nocturne est désormais organisée le jeudi, de 20h30 à 22h. Mais durant les vacances scolaires, il n’y a d’accueil des
bénévoles que le matin, les prêtres assurant une permanence le mardi et le
vendredi après 16h30.
Parmi les seize paroissiens
qui constituent notre équipe, certains ont des créneaux fixes, d’autres sont «
volants ». Ils assurent une présence bienveillante et dévouée, parfois une
écoute pour les personnes en mal de confidences. Ils ont à leur disposition un
classeur dans lequel ils trouvent toutes les informations qu’on peut leur
demander : les activités de la paroisse (dont la banque alimentaire), les
heures des offices, la location des salles paroissiales, les démarches à
accomplir pour recevoir un sacrement... Sans oublier l’agenda qui permet de
réserver une date pour une intention de messe, de vérifier les plages libres
pour un sacrement etc.
Servir me semble une belle façon de s’inscrire dans une
communauté. C’est un rôle humble car notre paroisse est peu visitée mais bien
utile pour que l’église reste ouverte et accueillante. C’est aussi une aide
précieuse pour les prêtres, le secrétariat de l’église pour filtrer et traiter
les demandes jusqu'à un certain point- Nous répondons à des questions simples.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues car nous avons chaque année
besoin de renforts. »
Propos recueillis par Sylvie H.
Isabelle : dans les coulisses du Petit Céphalophore
La réalisation de votre modeste
journal paroissial repose sur une petite équipe motivée, dont les piliers sont
Sylvie, journaliste de métier, et Dominique qui entre autres compétences est
une championne de la mise en page ! Quelques semaines avant la parution,
l’équipe se réunit avec le père Roger chez l’un des contributeurs autour d’un
repas simple… et ambiant, conforme à la tonalité particulière que nous avons la
grâce de vivre à Saint-Denys. Définition du thème central, partage des
événements récents, suggestions diverses : le contenu est arrêté, les
tâches sont attribuées à chacun. Dominique confirme ensuite le planning en nous adressant le « chemin de fer »
du numéro en préparation. Il nous appartient alors de nous organiser pour
contacter et interviewer les personnes que nous avons en charge et rédiger le
petit texte prévu, avec photo à l’appui.
Sollicitée
l’an dernier pour renforcer l’équipe, j’étais plutôt intimidée au départ…
J’éprouve à présent beaucoup de plaisir à contribuer simplement à la
préparation de ce trait d’union entre les membres de notre paroisse. Et je suis
surprise et impressionnée de découvrir les activités très diverses au service
desquelles se donnent tant de personnes à Saint-Denys ! Très touchée aussi
de l’occasion qui m’est ainsi offerte d’aller plus loin avec des paroissiens
que je connais peu, et émerveillée du partage confiant qui s’établit autour de
l’intime de notre foi, du lien profond et vrai qui se révèle…
Isabelle M.
Nous en profitons pour
souhaiter la bienvenue à notre nouveau « confrère », Jérôme, qui
entrera en fonction pour le trente-quatrième numéro du Petit Céphalophore.
Quant à vous, lecteur, si
vous souhaitez publier un article, si un sujet vous tient à cœur, il suffit de
nous le faire savoir ! Nous vous ferons avec joie une petite place...
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