Monseigneur Beau en visite au Conseil paroissial : impressions
En fin de matinée du 28
janvier, Françoise me téléphone : « Eric, peux-tu me confirmer que tu viendras bien ce soir au CP, Mgr Beau
sera parmi nous. » Je confirme car déjà le 24, le père Tardy nous
avait rappelé par mail la venue de l’évêque auxiliaire. En raccrochant mon
téléphone, une image me vient en tête : celle des visites de l’inspecteur
d’académie qui venait contrôler les cours lorsque j’étais enfant. La venue de
Mgr Beau me fait un peu la même impression. Le conseil sera-t-il le même et l’ambiance quelle sera-t-elle ?
Vingt heures trente, Mgr
Beau arrive dans la salle de réunion entouré des pères de la paroisse. Il se
présente simplement à nous avec un sourire qui donne confiance, en même temps
qu’il apparaît réconfortant. Les poignées de mains s’échangent au rythme des
arrivants. Nous voici presque au complet. Nous pouvons commencer. Nous prenons
place autour de la grande table sur nos chaises sans âge, dont les assises sont
si défoncées, qu’il faut de temps en temps jouer avec nos muscles fessiers pour
éviter la pique scélérate d’un des ressorts qui pointe …
Le silence s’impose
naturellement et je sens converger tous les regards vers Mgr Beau bien sûr et
surtout notre curé. Comment va-t-il commencer ? Le plus simplement du
monde le père Tardy commence par une lecture de Matthieu (12,14-21), médité en
silence quelques minutes.
C’est au tour de Mgr Beau
de prendre la parole. D’une voie douce et claire, il se présente à nous avec
simplicité. Rapidement, le lien entre lui et nous prend corps, ce n’est pas
l’évêque en chape épiscopale coiffé d’une mitre et tenant sa crosse en main qui
nous fait une homélie, c’est un homme en veste et chemise qui s’adresse à nous
avec des formules simples, adoptant un langage direct. A l’entendre, je suis
surpris de la proximité de ses préoccupations quotidiennes. L’évêque est bien
dans le monde, il n’est pas un prélat qui vivrait dans une sorte d’aréopage
isolé de nos réalités. Il est même une sorte de super « manager »
dont les prérogatives sont multiples et chronophages.
Mgr Beau nous parle du
doyenné, de cette institution qui en fait à une énorme influence sur les
paroisses, même si certains d’entre nous n’en soupçonnent ni l’existence, ni
les actions. L’évêque auxiliaire nous parle du nombre des prêtres, de
l’évolution de l’immobilier dans l’île de la cité, des tendances de la
démographie, tout en citant Jean-Marie Lustiger et le cardinal André Vingt-trois,
il nous montre combien ses préoccupations sont proches des nôtres.
Nous terminons la séance
par une série de photos afin d’immortaliser sa venue. Très simplement, il se
propose de prendre les photos, ce qui a fait sourire tout le monde. Ce soir-là, nous nous sommes tous quittés, contents d’avoir partagé et
échangé le temps d’une rencontre.
Eric H.
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