Les "petites mains" du Seigneur
Entre deux arrosoirs, Marie-Hélène apporte son aide au couvent des Petites Sœurs des Pauvres de la rue de Picpus. Longtemps, elle y a visité son amie Geneviève, qui avait là une chambrette où elle a fini ses jours. C’est « en sa mémoire et aussi pour dépanner sœur Thérèse-Monique que j’aimais bien », qu’elle y est retournée ces dernières années, deux fois par semaine, pour accomplir cette activité, à la fois insoupçonnable et combien banale !, qui consiste à plier le linge. Voilà Marie-Hélène bien campée sur ses deux jambes (car « il faut que ça bouge ») derrière deux grandes tables où s’amoncellent torchons, serviettes, gants de toilettes et autres mouchoirs. Elle s’attelle à la tâche, seule, « remarque, comme ça, on va plus vite ! », bercée par les conversations des couturières de la pièce voisine et deux heures plus tard, elle a devant elle des piles de linge bien dressées. C’est tout. C’est fait.
Dans les murs ou hors les murs, savons-nous toujours reconnaître ce que nous donnent ces « petites mains » fraternelles ?
Dominique T.
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