Souvenirs, souvenirs...

bien grise et triste se souvient Madame Brunau. Il est même question, devant cette désaffection des fidèles, de fermer l’église. Souvenir d’une veillée pascale où « il y avait plus de personnes autour de l’autel que dans l’assemblée ». Tout change avec une visite mémorable de Monseigneur Lustiger qui décidera d’installer ici une des maisons du séminaire de Paris. Avec ces jeunes séminaristes qui rejoignent Saint-Denys, les prêtres et les diacres qui se succèdent et impulsent ce renouveau avec les pères Chatillon, Ponsard, Callies et aujourd’hui Quinson, la paroisse est à l’unisson du souffle neuf qu’apporte Jean-Paul II. Les Journées d’Amitié ne sont pas en reste. Souvenir des équipées en camionnette Peugeot dans les montagnes vosgiennes pour dénicher dans les magasins d’usines des jouets en bois, des textiles, des bonbons et jusqu’à des herbes séchées. Souvenir des expéditions chez les faïenciers de Salbris pour y acheter au poids la porcelaine qui fera le bonheur des Parisiens. Longtemps bibliothèques et appartements ont pris le chemin des Journées d’Amitié, avec quelques perles comme cette édition Hetzel d’un Jules Verne, ou ce Benjamin Rabier (un des premiers auteurs de BD dans les années 20 avec son héros Gédéon le canard) et des objets improbables comme cette dent de narval sculptée qui restera longtemps sur les tables de la brocante d’Antoinette et Claude Moulier. Souvenir de ces photos des tranchées de 14-18 sur plaques de verre qui feront le bonheur d’un historien de passage. Les Journée
s d’Amitié se concentrent sur novembre mais prennent de l’ampleur… et sont accueillies dans la travée droite de l’église. La générosité des donateurs est grande et fait voyager nos visiteurs, les cadeaux « professionnels » des visiteurs de
porche de l’église…
Au cœur du succès toujours renouvelé des JAM : les visiteurs. Des paroissiens des origines nous sommes peu à peu passés, avec les affichettes des années 80, puis les invitations postées et, depuis quelques années, l’afflux des visiteurs conduits jusqu’ici par le site et la publicité sur Internet, à un nombre croissant de visiteurs plus habitués des brocantes que des messes dominicales. Mais c’est aussi cela




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